La plateforme ’’An tè Abana’’ dénonce des irrégularités dans la tenue de l’élection du 29 juillet dernier. Dans une déclaration, l’organisation appelle à faire front commun contre la fraude au second tour. Elle exige « la localisation précise des bureaux de vote où le scrutin n’a pas pu se tenir »
Pour échanger sur le déroulement du 1er tour du scrutin du 29 juillet, la plateforme ’’An tè Abana’’ a rencontré les hommes de médias le samedi à la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM).
Pour les animateurs de de cette conférence de presse, ‘’le régime en place demeure dans l’incapacité de créer la confiance entre les Maliens et les institutions de leur pays y compris en matière électorale’’.
La rencontré a été co-présidée par Me Demba Diallo, les honorables Amadou Thiam et Mamadou Hawa Gassama, en présence de plusieurs autres cadres de la plateforme.
L’objectif recherché selon les acteurs de la plateforme est de défendre le Mali, de protéger l’Etat de droit.
Le président de la plateforme, Almou Bachar Haidara, a invité l’ensemble des partisans de la plateforme à demander aux autorités, la bonne organisation du 2e tour prévu pour le 12 de ce mois. « L’intérêt de la Nation est en jeu. Nous devons faire face au défi de notre pays. Nous ne voulons plus tomber dans une autre crise profonde», a-t-il déclaré.
Pour lui, le premier tour a été mal organisé, c’est pourquoi, il a invité tous les Maliens à accompagner ce combat pour la bonne tenue du 2e tour.
«Le bourrage d’urnes a été constaté dans les localités du nord où malgré la non fonctionnalité de nombreux bureaux de vote, des scores importants, frauduleux sont enregistrés au profit de certains candidats dans la région de Tombouctou ainsi qu’à Kidal et Ménaka. Nous voulons préserver la fragile paix sociale pour le reste du processus électoral. Pour se faire, nous voulons que le gouvernement publie la localisation précise des bureaux de vote où le scrutin n’a pas pu se tenir. Qu’il publie les résultats bureau de vote par bureau de vote, et de s’engager à ne pas faire campagne pour le président-candidat avec les moyens de l’Etat », a laissé entendre Dr. Ibrahima Fomba.
Adama Diabaté
Source: L’Indicateur du Renouveau