Dans les services publics où les timbres sont utilisés en quantité, de nombreux faux timbres sont en circulation. Cette pratique qui constitue un manque à gagner de plusieurs millions pour le trésor public serait l’œuvre d’un réseau très bien structuré dont la base serait à Ségou avec des ramifications dans l’administration publique.
La direction nationale des transports n’est pas en marge de l’utilisation de ces faux timbres. Beaucoup de dossiers seraient détectés avec des faux timbres. Mais le hic est que personne ne pipe mot. Pendant ce temps, des transitaires haussent le ton à cause de la lenteur dans le traitement de leurs dossiers due à cette affaire.
Joint par téléphone, le directeur national des transports, Mamadou Koné a affirmé que les impôts qui vendent les timbres ont été saisis pour vérification. Selon lui, leur résultat atteste que les nommés timbres ne sont pas des contre façons avant de se rétracter en ces termes : « il n’y a pas de moyens fiables pour détecter du faux des vrais timbres ».
Toutefois, le patron de la direction nationale des transports rassure que les dossiers bloqués par la suite seront traités et que la hiérarchie a été déjà saisie concernant cette affaire.
D’autres sources nous indiquent qu’au niveau des impôts, ces faux timbres sont utilisés comme du petit pain.
Drissa Togola
Le challenger