En cette période de l’ harmattan, des Maliens ont d’énormes problèmes de santé. Le vent, la poussière et la fraîcheur en sont la cause. La grippe pour dire son nom, ce mal fortement est contagieux.
Un rapport de l’OMS du bureau régional de l’Europe en dit plus : la pandémie de la covid19 a obligé les pays du monde entier à réorienter leur système de surveillance de la grippe afin de détecter également le virus de la covid19. Bien que la surveillance de la grippe s’interrompe souvent à la fin du mois de mai, en reprenne en octobre, l’OMS encourage cette année tous les pays à poursuivre la surveillance pendant les mois d’été afin de contrôler l’activité du virus de la covid19. La saison grippale 2019/2020 a débuté fin novembre 2019 pour atteindre son pic au cours de la première semaine de février. Après deux semaines de forte activité grippale, la notification par les pays des données sur la grippe a été interrompue à partir de la fin février en raison de la pandémie de covid19 et s’est faite de plus en plus rare au cours des mois suivants. Selon le même rapport, la propagation des virus de la grippe de types A et B, deux types de virus de la grippe provoquent une maladie chez l’homme, à savoir les types A et B. Cette saison, les 2 sous-types du virus A de la grippe saisonnier, A (H1N1) pdm09 et A (H3N2), et 1 lignée des virus B, à savoir la lignée B/victoria, ont tous circulé dans la Région, dans les proportions presque égales. Ainsi, pour l’OMS, le nombre de décès associés à la grippe est conforme aux prévisions, mais le bilan du covid19 est lourd. Avant mars 2020, la surmortalité de toutes causes confondues, telles que rapportées par Euro-MOMO via un réseau de 24 pays, était légèrement inférieure à celle des 2 saisons grippales précédentes. Or, depuis la mi-mars, la surmortalité a augmenté pour atteindre les niveaux les plus élevés observés depuis l’instauration du réseau il y a de 10ans et ce, en raison de l’impact de la pandémie de covid19. Pour l’efficacité de la vaccination et la diagnostique, les estimations provisoires de l’efficacité des vaccins contre les infections grippales confirmées en laboratoire oscillaient entre 29 à 61% dans le cadre des soins primaires, et de 35 à 60 chez les personnes âgées hospitalisées. La vaccination reste la meilleure intervention pour prévenir la grippe. Une reprise d’efforts sera à juste titre nécessaire afin d’accroitre la saison prochaine, la vaccination chez les groupes pouvant prétendre à cette intervention et d’éviter ainsi une surcharge des systèmes de santé des pays en raison de la Co-circulation du covid19 et de la grippe.
Lassana Sow, Stagiaire
Source: Le Combat