La grève de 4 jours observée aux CHU Gabriel Touré et Point G prend fin ce jeudi (23/12/21) à minuit. A ce stade, aucune négociation n’a été entamée avec les autorités sur les points de revendications, déclare le syndicat de la santé de l’action sociale.
« Des contacts ont eu lieu et des promesses ont été tenues mais des négociations formelles n’ont toujours pas commencé », déclarent des membres du comité syndical de l’hôpital Gabriel Touré. Ceux-ci expliquent que ces rencontres ont été tenues avec des responsables de l’union nationale des travailleurs du Mali et certains ministères.
Cet arrêt de travail de 4 jours « a paralysé » le fonctionnement de cet établissement hospitalier, précise Dr Amadou Maïga, membre du comité syndical du CHU Gabriel Touré. Toutefois le médecin rassure que le service minimum et les interventions urgentes sont maintenus au sein de l’hôpital.
La mutation d’un médecin « ne peut justifier une grève »
Il faut rappeler qu’une partie des travailleurs de l’hôpital Gabriel Toure n’a pas suivi cette grève. Pour eux, « la mutation d’un médecin ne doit pas être à l’origine de l’arrêt de prestation de ces collègues, ni justifier l’arrêt d’un hôpital ».
A l’hôpital Point G, le syndicat regrette « le mutisme du gouvernement » et affirme que « la seconde phase de la grève de 4 jours sera reconduite dès ce mardi 28 décembre 2021 ». Ses responsables ajoutent que « si les revendications ne sont pas satisfaites d’ici le vendredi prochain, on poursuivra avec une grève générale de la plateforme des syndicats de tous les secteurs de la santé la semaine d’après », a affirmé le secrétaire adjoint du syndicat. Dr Guida Landouré affirme toutefois que toutes les chances sont données au dialogue, d’ici-là.
Les magistrats menacent aussi d’aller en grève
La section syndicale de la justice prévoit un arrêt de travail. Elle rejette le projet de décret portant indemnité de judicature (une indemnité pour les magistrats) en cours d’adoption au niveau du ministère des finances et de l’économie. Ses responsables dénoncent le retrait des auxiliaires de justice du bénéfice de cette indemnité destinée à tout travailleur de l’administration de la justice.
Source : STUDIO TAMANI