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Santé de la reproduction et planification familiale : DU MATERIEL DE COMMUNICATION POUR RENFORCER 652 CSCOM ET CESREF

La prise en charge des besoins dans le domaine de la santé de la reproduction, notamment l’utilisation des services de planification familiale ou planning familial (PF), constitue un indicateur de maîtrise de la croissance démographique mais aussi d’amélioration de la santé globale. Les partenaires multiplient les initiatives et les actions dans le sens de l’amélioration de l’utilisation des services de PF. Ils ont mis la main à la poche pour acquérir du matériel de communication afin de renforcer l’utilisation des services de PF dans les établissements de santé.

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Dans cette vision, le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, porte-parole du gouvernement, Me Mountaga Tall, a présidé, vendredi dernier dans la salle de conférence de l’hôtel Kempeski, la cérémonie de remise symbolique du matériel de communication à certains centres de santé communautaire (CSCOM), dans le cadre du Projet d’amélioration de l’utilisation des services de la santé de la reproduction.Pour un coût global de 164 millions de Fcfa, ces équipements sont composés de 399 téléviseurs et autres, destinés à des établissements de soins du premier niveau de la pyramide sanitaire (CSCOM) dans les régions de Koulikoro, Ségou, Sikasso ainsi que le District de Bamako. Il est ressorti des explications fournies par l’UNICEF que tous ces équipements ont déjà été acheminés, depuis quelques jours. Ils apporteront un bol d’oxygène à l’amélioration de l’utilisation  des services de planning familial.
Selon le représentant de l’UNICEF au Mali, Fran Equiza, l’objectif est d’accroitre la prévention et l’utilisation des services de PF, au niveau de 652 centres de référence (CSREF) et CSCOM dans les localités ci-dessus citées, d’ici fin février 2017, en permettant, chez les adolescentes et femmes en âge de procréer, la prise de conscience pour le développement d’actions favorables à la santé de la reproduction. Il a aussi rassuré notre pays de tout le soutien de son organisation dans le processus de développement et de lutte contre la pauvreté.Pour le chef de cabinet du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Yaya Haïdara, c’est une façon de booster le taux de fréquentation des centres de santé par les usagers et cela est un défi pour les pouvoirs publics. Selon lui, tous les efforts de développement de la santé, initiés par le gouvernement, se heurtent à la faiblesse du niveau de fréquentation de nos établissements sanitaires.
Pour le ministre Tall, ces équipements permettront, à coup sûr, de sensibiliser les populations cibles sur l’importance de la fréquentation des structures de santé, dans la prise en charge des problèmes de santé publique. Et Me Mountaga Tall de rassurer sur la qualité de ces équipements qui répondent aux normes UEMOA.Rappelons que le Projet d’accroissement de la demande et l’utilisation des services de santé de la reproduction et de planification familiale dans les régions de Koulikoro, Ségou, Sikasso et le District de Bamako, dont la coordinatrice est Dr Arkia Diallo, a été lancé, il y a 4 mois, sur un cofinancement du gouvernement du Mali et de la Banque mondiale. Sa mise en œuvre est assurée par l’UNICEF. Le projet, basé sur l’approche communication pour le développement, vise à amener plus de 300 000 femmes et adolescentes à utiliser les services de Santé de proximité mais aussi l’acquisition de nouvelles compétences en communication, mobilisation sociale et plaidoyer et la promotion des structures sanitaires auprès des communautés.
Les spécialistes s’accordent sur l’urgence d’agir pour que, désormais, aucune femme ne meure en donnant la vie, que les jeunes filles adolescentes ne souffrent plus des conséquences des grossesses non désirées et des mariages précoces.  Dans le domaine de l’utilisation des services de PF, notre pays est un peu à la traîne. En atteste la prévalence contraceptive (9,9%) qui est l’une des plus faibles en Afrique subsaharienne. Il en est de même des besoins non satisfaits en matière PF.
A en croire les partenaires, cette tendance, loin d’être une fatalité, peut-être inversée de façon significative et définitive en mettant au centre des interventions plus d’emphase sur la santé, y compris le planning familial. Il s’agit alors de répondre de façon satisfaisante et novatrice aux besoins et atteindre une prévalence contraceptive acceptable. Le leadership institutionnel, incarné par le ministre de l’Economie numérique et de la communication, et son collègue de la Santé et de l’Hygiène publique et celui de la Solidarité et de l’Action humanitaire, avec l’apport des organisations de la société civile (OSC) et des médias, constitue un atout pour inverser la tendance.
A.O. Diallo

Source : L’Essor

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