À la veille du sommet de N’Djamena (Tchad), où Emmanuel Macron dévoilera de nouvelles inflexions pour le Sahel, le débat monte sur le sens de notre engagement militaire.
Mardi après-midi, au Sénat, la ministre des Armées s’est efforcée de lister les points marqués par l’opération Barkhane (*) au Mali depuis un an. Même l’ancien colonel des troupes de marine et historien militaire, Michel Goya, également auditionné, plutôt hostile à sa prolongation, en a convenu : « L’augmentation des moyens, il y a un an, a créé un choc sur le terrain ».
Cette audition avait une résonance particulière car c’était la dernière occasion, pour Florence Parly, de défendre publiquement la politique de l’exécutif et le travail de ses troupes avant que le président de la République ne dévoile les nouvelles inflexions de la stratégie française au Sahel lors du sommet de N’Djamena, qui se tiendra les 15 et 16 février, en présence des chefs d’État du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad).
Source: letelegramme