Selon le secrétaire exécutif du Comité permanent Inter-états de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), près de 40 millions risquent d’être confrontés à la famine. Abdoulaye Mahamadou a tiré la sonnette d’alarme par rapport au risque de famine au Sahel. Ce dernier, qui présidait à Dakar la réunion de concertation technique du dispositif régional de prévention et de gestion des crises (PREGEC), souligne que seuls le Cap Vert et le Liberia seront épargnés par cette situation.
A l’en croire, si aucune mesure n’est prise d’ici le mois août prochain, des millions de personnes risquent de connaître une insécurité alimentaire au cours de la prochaine période de soudure entre juin et août dans la bande du Sahel.
Cette situation traduit une détérioration inquiétante de la situation alimentaire jamais observée depuis 2005 dans la région.
Le Niger, le Mali, le Burkina Faso et le Tchad sont les pays les plus touchés. L’expert a soutenu pour la campagne agricole dans les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, les récoltes sont estimés à 73 millions de tonnes, soit une baisse de -2,2% par l’année dernière et en hausse de 2,7% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
Le secrétaire exécutif du CILSS, préconise une assistance alimentaire appropriée, pour assurer une consommation alimentaire adéquate.
Source : APA