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Responsabilité sociale dans la crise Malienne : Les journalistes invités à une introspection

Mardi 24 mars dernier, s’est tenue à la maison de la presse à Bamako, une assemblée d’information et de sensibilisation à l’endroit des journalistes. La rencontre avait pour but d’appeler les hommes de médias à plus de sensibilité dans l’exercice de leur fonction, notamment dans le traitement des sujets qui ont trait à la gestion de la crise malienne.

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Ont conjointement animé cette conférence,  le président de l’Association des éditeurs de la presse privés (ASSEP), Birama Fall,  le président de la Maison de la presse, Dramane Aliou Koné, Boubacar, directeur par intérim de la radio nationale du Mali et le Commandant Modibo Nama Traoré, officier en charge  des affaires publiques à la présidence de la République. Ensemble,  ils ont  explicité  aux journalistes le rôle et  la responsabilité des médias dans la gestion d’une crise comme la nôtre.

Pour Birama Fall, tous les journalistes sont d’abord  citoyens avant  d’être hommes de médias et, de son avis, la sensibilité d’un journaliste découle de sa  conscience et de sa moralité.  Par-là, il expliquera que toutes les informations ne sont pas bonnes à rendre  publiques même si l’on a la possibilité de le faire : « J’ai été l’un des premiers à prendre connaissance  de l’existence du charnier de Diago, mais compte tenu  de  la gravité de la crise  que nous vivions en ces temps, j’ai choisi de me taire », a témoigné le président de l’ASSEP, avant de préciser que  ce ne sont pas les moyens  qui l’ont  empêché, mais sa conscience morale et sa responsabilisé sociale qui, a-t-il précisé, consistent à cultiver  la cohésion dans le pays.

Même avis partagé par le Commandant Modibo Nama Traoré qui soutient que toutes les informations ne doivent pas être publiées en  période de crise. Les raisons, a-t-il expliqué, ont pour noms  secret de défense et raison d’Etat. A titre  illustratif,  il a rappelé la publication récente par un journal de la place d’un article quia fait  l’apologie des groupes armés contre l’accord  d’Alger du 1ER Mars. La publication  en question a fait  l’objet d’interpellations dont l’infographe et l’imprimeur.

Le président de la Maison de la presse d’ajouter que ces interpellations  sont légales. Pour  l’occasion, il a exhorté  les hommes de médias  à s’approprier  les textes régissant la presse au Mali.

 

Djibi

Source: La Sentinelle

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