Depuis la reprise du train ferroviaire, les travailleurs broient du noir. En effet, malgré le sacrifice consenti par plus de 235 personnes qui travaillent dans les différentes gares, leur situation semble pire. Conséquence, certains souhaitent qu’ils aillent en grève pour être en position de leurs dus. Ils sont au bord du gouffre.
Malgré les 16 milliards déployés pour la relance du chemin de fer, les travailleurs n’ont pas pu être en possession de leurs salaires depuis deux mois. Le fameux dicton de chaque travail mérite son salaire n’est donc pas une réalité chez ses travailleurs du chemin de fer qui sont aussi des chefs de famille. La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si Assimi et le Premier ministre sont au courant de cet état de fait. Eux qui se sont investis corps et âme pour que la reprise puisse être effective. Au-delà de la question de salaire, il faut aussi noter la difficile gestion aujourd’hui du train. Aujourd’hui, le Mali ne dispose que deux vieilles locomotives qui font tout pour assurer la liaison. Souvent, il est difficile pour les locomotives de mieux faire correctement leur mission. Cela n’est donc pas sans conséquence sur les heures de départ des trains. C’est pourquoi un train supposé partir le mardi soir n’a pu partir que le mercredi dans l’après-midi.
Ce qui est une évidence aujourd’hui, c’est que le train risque de s’arrêter si cette question de locomotive n’est pas réglée ou pis, avec l’arrêt du travail des agents
La rédaction
Source : LE PAYS