Après avoir réussi à obtenir des sanctions contre le Mali, à travers ses laquais parmi les dirigeants de la sous-région, la France œuvre désormais pour mettre dos à dos le Mali et tous pays souhaitant lui prêter une main-forte dans sa marche vers la vraie indépendance.
En janvier et février 2022, l’armée malienne a été accusée, sans preuve, d’exactions contre des Mauritaniens. Cette manœuvre vise à diaboliser l’armée malienne et à créer une crise diplomatique entre le Mali et la Mauritanie, dans leur relation séculaire. Une manœuvre qui intervient à un moment où le Mali fait recours à Nouakchott pour servir sa population en denrées de première nécessité après les « sanctions injustes, illégales et illégitimes » de la Cédao et de l’Uemoa.
À la suite de ces accusations, le gouvernement malien a pourtant rassuré qu’aucun élément des enquêtes préliminaires n’engageait l’armée malienne. Dans un communiqué du 13 mars 2022 sur l’assassinat de Mauritaniens dans la localité d’El Ataye, les autorités maliennes de la transition ont indiqué que « sur la base de preuve matérielle technologique, il s’avère qu’aucune patrouille des FAMa n’était présente dans la zone et aux dates indiquées et jusqu’à présent, aucune preuve matérielle ne permet d’incriminer nos vaillants FAMa ».
Cette instrumentalisation de la mort de citoyens mauritaniens par les autorités françaises à travers leurs médias de propagande vise à mettre le Mali au ban de la sous-région.
Toujours dans ses manœuvres malsaines, la France accuse « l’armée malienne et […] ses supplétifs russes » d’exactions sur des civils dans la région de Mopti. Cela intervient à un moment où la montée en puissance de l’armée malienne, avec à la clé l’amélioration de la situation sécuritaire, est constatée par tous les observateurs avertis.
Il faut donc dire que la France et ses complices sont vent debout en vue de démoraliser les troupes maliennes et semer le chaos dans ce pays avant leur retrait. Un chaos qu’ils interpréteraient ainsi comme la conséquence de leur absence sur le territoire malien. Chose que des journalistes à leur service ont déjà commencé à avancer.
Suite à l’attaque survenue à Mondoro, le 4 mars dernier, Wassim Nasr, un journaliste français, n’avait-il pas écrit sur son compte Twitter : « Les militaires maliens n’ont pas pu bénéficier d’appui aérien Barkhane pour repousser comme ce fut le cas le 23-24 janvier 2021 ». D’ailleurs, comment comprendre la reprise brusque des exactions des groupes terroristes sur les civils voire les forces de défense et de sécurité alors que la peur avait déjà changé de camp. Tous les esprits éclairés devraient comprendre qu’il y a anguille sous roche.
Correspondance particulière
Source: Le Pays- Mali