À quelques semaines seulement avant la rentrée des classes, après un mois de la fête de Tabaski, l’atmosphère est tendue de plus en plus pour des chefs de famille. Nombreux sont les parents d’élèves préoccupés de l’avenir de leurs enfants. À cause de la crise économique que travers notre pays, beaucoup des pères de famille souffrent en ces moments. Pour l’inscription des enfants et l’achat des fournitures scolaires, c’est tout un tas de difficultés au plan financier.
À la veille de la rentrée scolaire, les marchés de Bamako sont inondés de fournitures comme d’habitude. Plusieurs écoles privées sont ouvertes. Depuis un certain moment, dans notre pays, les établissements publics ont commencé à perdre leur valeur à cause des écoles privées. Selon Mohamed Cissé, un revendeur de fournitures scolaires, cette année il n’y a pas de marché par rapport à l’année passée. Selon lui, les clients viennent rarement. Et il insiste que les difficultés de leur marché sont au niveau des établissements qui ont commencé à vendre des fournitures. Les évènements qui viennent de se passer ont beaucoup joué sur la rentrée scolaire et la campagne présidentielle aussi qui a fait disparaitre le reste de l’argent qui circulait. Les prix de sac d’un petit enfant vont de 1500 à 12.500 FCFA. Toutefois, le prix des autres fournitures reste de son état. Il fera savoir qu’il a quatre enfants qui sont tous à l’école privée pour lesquels il paie 22 5OO FCFA par trimestre. L’achat de leurs fournitures scolaires est aussi en cour. Même avec les difficultés, l’avenir de nos enfants est le plus important.
Aminata Diakité est mère de famille. Elle déplore le fait qu’elle était allée au marché pour acheter les fournitures de ses enfants et de sa vacancière. «Malgré que la vie soit chère, on est obligé de préparer l’avenir de nos enfants en leur envoyant à l’école. Sinon ce n’est pas facile actuellement sur le marché », a-t-elle déclaré en substance.
Niakalé Touré : LE COMBAT