La problématique de maternité chez les femmes de nos jours demeure plus que d’actualité dans un pays où les revenus mensuels en termes de ressources financières peinent à couvrir les besoins. Mais qu’à cela ne tienne ; car, les braves femmes qui rencontrent des complications de maternité se dirigent en permanence soit vers les cabinets de gynéco-obstétriciens ou les centres de santé les plus proches. Souvent, la réussite éclate par coup de surprise. Décryptage…
Il n’est un secret pour personne que dans les hôpitaux et centres de santé maternelle, les femmes en phase de donner la vie ont pas mal d’ennuis. En fait, les femmes enceintes rencontrent de sérieux problèmes dans ces centres de maternité lors du suivi de leurs grossesses et accouchement. Dans ces lieux de traitement, il faut toujours et toujours mettre la main à la poche pour débourser sans cesse.
Selon un constat, dans un cabinet de soins de maternité, les consultations varient entre 10.000 et 20 000 francs CFA. À cela, s’ajoutent les coûts exorbitants des analyses du sang, des urines, des crachats, etc. qui entrent en ligne de compte du traitement sans oublier la phase d’échographie à plusieurs reprises chez certaines.
Le seul endroit où les frais de traitement sont abordables reste l’indigénat, dont tous les frais réunis ne dépassent pas 25.000 FCFA. Or, la logique du système demande deux volets de traitement à la fois souvent.
Concernant les causes soulevées de ces difficultés desquelles se plaignent régulièrement les femmes, les avis divergent. Selon une dame âgée d’une cinquantaine d’années, la problématique de maternité des femmes découle du fait que l’éducation de nos jours ait perdu son sens normal. Les filles embrassent trop vite la pratique de sexualité ; avant même l’âge de se marier. D’où, le phénomène de grossesse non désirée pour la plupart des cas, certaines font recours aux contraceptifs et souvent les conséquences leur seront fatales.
Mohamed BELLEM : LE COMBAT