La rentrée scolaire 2016-2017 s’approche à grands pas. Les élèves, étudiants, ainsi que leurs professeurs se préparent pour être prêts avant le 3 octobre.
De nombreux parents d’élèves sont inquiets face aux nombreuses dépenses auxquelles ils devront faire face à la rentrée scolaire. Cette inquiétude s’explique d’une part par le fait que la fête de la Tabaski vient d’être célébrée. Elle a nécessité d’énormes dépenses.
Malgré tout, les parents d’élèves sont tenus de subvenir aux dépenses de leurs enfants en termes de frais scolaires, de cahiers, stylos, les sacs, habits …
Dans les marchés de Bamako, devant plusieurs magasins, les fournitures scolaires sont étalées sans oublier des vendeurs ambulants qui se promènent dans les rues et sur les grandes artères, chargés de toutes sortes de matériels scolaires.
Faute d’argent, beaucoup de clients ne font que s’informer sur les prix auprès des vendeurs.
Samba Dao, père de famille de quatre enfants, affirme : « la fête de la Tabaski nous a coûté de lourdes dépenses. Actuellement, c’est le tour de la rentrée. Je suis à bout de souffle, mais par la grâce de Dieu, nous s’en sortirons ».
Selon Kadidia Traore, une mère de famille « malgré la cherté des kits scolaires, on est contrain de faire ce sacrifice pour les enfants, espérant qu’eux-aussi, nous rapportent d’excellents résultats ».
Cette difficulté financière est actuelle est aussi ressentie chez certains vendeurs, à l’image de Tamba Sylla, vendeur de fournitures scolaires .« Par rapport à l’année passée, il n’y a pas beaucoup de ventes ». Toutefois, M. Sylla ne désespère point. « Comme la rentrée commence dans une semaine, généralement certains attendent la dernière minute pour faire des achats ». Par contre d’autres vendeurs de fournitures affirment avoir fait de bonnes affaires.
Karim Dicko, un vendeur ambulant se réjoui : « durant cette période, j’ai vendu plus d’effets scolaires que mes autres articles, je ne me plains pas trop ».
Certains parents pensent que les vendeurs ont une part de responsabilité dans la cherté des prix des fournitures. Selon Atou Maiga, beaucoup de vendeurs profitent de la rentrée pour augmenter le prix des fournitures.
Ousmane Falaye Sissoko
(stagiaire)
Source: lesechos