Le parti présidentiel a une drôle de manière de traiter ses alliés politiques dont l’ADEMA, l’ASMA et le groupe APD – Maliba. Comme l’atteste la configuration du nouveau bureau et des différentes commissions de l’Assemblée nationale.
L’actuel Bureau de l’Assemblée nationale dont le renouvellement a donné lieu à un débat houleux est composé de treize (13) députés du groupe parlementaire RPM, quatre (04) de APD-Maliba, trois (03) de l’ADEMA-ASMA et trois (03) de l’Opposition (VRD). Quant aux présidents des commissions, ils sont quinze (15) parlementaires RPM, trois (03) APM, deux (02) ADEMA-ASMA, quatre (04) de l’Opposition et un (01) non-inscrit, soit un total de 25 membres (voire listes). Au sein des deux structures cumulées (Bureau et Commissions), ils sont au total vingt-sept (27) élus RPM, treize (13) alliés d’ADP-MALIBA et ADEMA- ASMA et Sept (07) de l’opposition (VRD).
L’on constate dans les deux cas, que les alliés ont été presque mis sur le même pied d’égalité que le groupe parlementaire de l’opposition. A se demander à quoi servent-ils alors.
Batomah Sissoko
Composition du nouveau bureau de l’AN
Président : Issaka Sidibé/ RPM
1er vice- président : Mamadou Tounkara/RPM
2è vice-président : Amadou Thiam/APM
3è vice-président : Mody N’diaye/ VRD
4è vice-président : Hamada Soukouna/ Adéma-ASMA
5è vice-président : Aiché Belco Maiga/APM
6è vice- président : Badian Ag Hamatou/RPM
7è vice-président : Seydou Dembélé/RPM
8è vice-président : Hady Niangadou/ APM
9è vice-président : Abdoulaye Dembélé/RPM
10è vice-président : Boubacar Bah/Adéma-ASMA
QUESTEURS
1er questeur: Mamadou Diarrassouba/RPM
2è questeur : Belco Bah/APM
Les secrétaires parlementaires
1- Mohamed Ould Mohamed/ RPM
2-Amadou Maiga/ VRD
3 -Aziz Mint Mohamed/ Adéma-ASMA
4- Mme Doumbia Rokia Traoré /RPM
5 -Cheick T. Nimaga/APM
6- Mme Coulibaly Maimouna Dramé/RPM
7- Sory Ibrahima Kouriba/ RPM
8-Doula Thiam/ RPM
9- Bakary Macalou/VRD
10- Souleymane S. Ouattara /APM
ASSEMBLÉE NATIONALE
De l’enfantillage
Ces parlementaires maliens n’ont trouvé mieux, le mardi dernier à la suite du renouvellement du Bureau et des commissions, que de rentrer tranquillement à la maison après une pause, pendant que le public attendait patiemment la reprise des travaux.
Les débats étant très houleux, un des protagonistes demande une suspension qui fut accordée par le président de séance. Mais une fois hors de la salle, la quasi-totalité des parlementaires et invités, décident tout bonnement de rentrer sans crier garde, laissant le public ainsi que les journalistes sur place. Le débat ne reprendra que le lendemain mercredi.
Pareille attitude n’est pas digne d’un élu. Et tout se passe comme si les parlementaires en question ne se croient investis, ni par et pour le peuple, mais pour eux-mêmes. Ils ne sont véritablement pas conscients de leurs rôles et fonctions, et surtout du respect dû au peuple souverain.
Source: La redaction