Suite à la révision de son plan de réponse humanitaire, publié en juillet 2020, le Burkina Faso a renforcé ,avec l’appui des partenaires financiers, la sécurité dans la ville de Goudoubo et environs. C’est en cela que les réfugiés maliens sont retournés dans le camp de cette ville.
Suite aux attaques terroristes de 2012 au Mali, neuf mille (9 000) réfugiés maliens ont été établis dans le camp de Goudoubou, au Burkina Faso, avec l’aide de l’Agence des Nations Unies pour Les Réfugiés (UNHCR).
En Mars dernier, d’autres attaques terroristes ont forcé ces déplacés maliens à « plier les bagages » pour être relocalisés dans les camps des villes voisines, à Dori et Mentao, qui pourtant n’ont pas échappé au phénomène.
Face à cette insécurité grandissante, le Burkina Faso a adopté un plan de réponse humanitaire, publié en juillet dernier. Ce plan vise à soutenir les familles et communautés les plus vulnérables dans les régions les plus exposées aux violences des extrémistes. Il a redoublé ses efforts à travers le renforcement de la sécurité, au nord-est. Une sécurisation par des patrouilles et le déploiement de plus de militaires dans la ville de Goudoubo et alentours.
C’est en cela que les 3 000 réfugiés maliens sont retournés au camp de Goudoubo. Le HCR les a transportés en effet avec une trentaine de convois de bus et de camions : « Les réfugiés maliens qui retournent à Goudoubo nous avaient demandé de les ramener dans le camp qu’ils appellent leur chez-soi car c’est là qu’ils vivaient, pour la plupart, depuis 2012 », a déclaré la Représentante du HCR au (…)
BAH DIABY
NOUVEL HORIZON