Depuis la signature officielle de l’accord politique de gouvernance entre le Premier ministre, Dr Boubou CISSE et les regroupements et partis politiques signataires dudit accord le 2 mai 2019, des avancées significatives ont été enregistrées dans sa mise en œuvre. C’est pour faire un bilan à mi-parcours, que le Premier ministre a rencontré le mardi 27 août 2019, la classe politique à la Primature.
La rencontre a porté essentiellement sur la vie de la nation. A l’issue de la rencontre, Dr Ibrahim Bocar Bâ, membre de l’Alliance «Ensemble pour le Mali» (EPM) a précisé que le but était de faire le point d’avancement de l’Accord politique de gouvernance, c’est-à-dire les actions menées, cinq mois après sa signature. Selon lui, c’était aussi l’occasion de voir toutes les actions de terrain menées et de s’assurer qu’il existe un plan de communication adapté à la circonstance.
D’après M. Bâ, depuis que cet accord a été signé le 2 mai 2019, beaucoup d’actions ont été menées. A cet effet, il a ajouté que les lettres que le Président de la République a adressées aux formations politiques, aux regroupements politiques et à la société civile ont eu des réponses qui ont conduit à faire un projet des termes de référence (TDR) du dialogue politique inclusif.
Il a cité également le programme d’actions gouvernemental qui est disponible, les actions de terrain menées par le Premier ministre et ses équipes pour montrer que dans les régions de Mopti et de Ségou, il y a une certaine accalmie.
A le croire, ces échanges avec le chef du gouvernement ont aussi permis à chacun de se prononcer, de voir les points forts et faibles et de proposer des solutions, ajoutant que le Premier ministre a répondu aux questions qui lui ont été posées et a retenu les propositions d’amélioration.
Le secrétaire général de l’Alliance Républicaine pour le Progrès (ARP), Boubacar Dicko a confirmé qu’il s’agissait d’une rencontre à mi- étape avec le Premier ministre sur la mise en œuvre de l’Accord politique de gouvernance. Une réunion au cours de laquelle, ils ont passé en revue tout ce qui a été fait, depuis le plan d’actions qui était décliné au niveau des départements sectoriels, les visites du chef du gouvernement dans les régions de Mopti et de Ségou, sur les questions sécuritaires, le dialogue politique inclusif et les faiblesses rencontrées.
Pour lui, il était important que ces échanges aient lieu sur ces questions constituant des préoccupations pour les populations. « Quand on est ensemble dans un accord politique, il est important qu’il y ait des échanges francs. Nous cherchons des solutions ensemble aux problèmes », a-t-il ajouté.
Dr Abdoulaye Sy, représentant de la Coalition des Forces Patriotiques (COFOP) et Dr Abdoulaye Amadou Sy, du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD) assurent, au nom de leur regroupement, accepter d’accompagner le gouvernement sur la base de la main tendue du Président de la République.
D’après le représentant de la COFOP, au cours de ses cent premiers jours, le Premier ministre a commencé par stabiliser le pays par différents voyages dans les régions de Mopti et de Ségou. Dr Sy a ajouté que cela a eu de bons résultats même s’il y a toujours du banditisme et des braquages. Pour lui, « ce n’est pas suffisant mais le plus important est de continuer à se concerter, à se dire la vérité ». C’est pourquoi, il a préconisé la tenue régulière de ce cadre de dialogue.
A CISSE
Source: Notre Voie