C’était au tour de la société civile d’être reçue, vendredi dernier à Koulouba, par le président de la Transition qui a entamé, depuis le 12 avril, une série de rencontres avec les différentes composantes de la Nation. Bah N’Daw veut redynamiser ainsi le dialogue social dans le seul but de mobiliser l’ensemble national pour une Transition stable et réussie. La démarche est positivement appréciée.
À l’invitation du chef de l’État, la société civile, dans toute sa diversité, a répondu présente. On notait la présence des présidents des chambres consulaires, des représentants de la confrérie des chasseurs, de l’Église protestante et de la coordination des chefs de quartiers de Bamako.
Tous, en observateurs avertis, estiment que le dialogue multi-acteurs inclusif et permanent devrait constituer l’aiguille de la boussole qui oriente l’action publique. Raison pour laquelle, en leur nom, le président du Conseil national de la société civile, a vivement remercié le chef de l’État pour avoir initié cette série de rencontres avec les forces vives.
Dans ce contexte de transition, la société civile est plus que jamais déterminée à jouer pleinement et de manière constructive son rôle, en apportant de la matière d’enrichissement à l’action gouvernementale. Son souci majeur, selon Boureima Allaye Touré, est et demeure le renforcement de l’unité nationale.
Ainsi a-t-il exhorté le chef de l’État à opposer à la « politique fondée sur l’exclusion, celle de la main tendue pour un Mali uni, pour une véritable fraternité sur la base de l’égalité des acteurs ». Et les Maliens, de tout bord, devront comprendre qu’aux oppositions doit maintenant succéder l’entente fraternelle, la tolérance.
Car, «nous ne pouvons demeurer éternellement sur la rancœur». Pour Boureima Allaye Touré, il y a à accomplir une tâche beaucoup plus grande qui dépasse les personnalités et les particularismes : assurer la sécurité de notre pays.
Après avoir écouté ses hôtes, le chef de l’État les a remerciés d’avoir répondu à son invitation, avant d’exprimer son profond attachement à l’apaisement du pays. Il a demandé le soutien bienveillant et les bénédictions des acteurs de la société civile pour un Mali stable et prospère.
I. D.
Source : L’ESSOR