La figure symbolique du parti de la balance a proposé sa posologie. Une légitimité reconnue avec les cent quarante-six (146) députés réellement élus dont sa présence ne sera plus d’actualité: l’honorable Aliou Boubacar Diallo a refusé de siéger même si une issue est trouvée au boycott populaire.
Cette crise en vue entre le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) et l’arène politique risque de faire des étincelles. Aliou Boubacar a déclaré que le Conseil National de Transition (CNT) est censé être le reflet du Mali dans toute sa diversité. À ce titre et au vu du contexte particulier dans lequel nous vivons, il doit réunir les principales légitimités du moment.
Allusion faite à la légitimité issue des urnes . Une façon d’insister sur le fait que tant que les localités et régions du Mali ne seront pas représentées, l’acceptation d’un Parlement de députés nommés ne pourra prospérer. M. Diallo n’oublie pas d’ajouter la légitimité acquise par la rue (le M5-RFP) et celle “de fait” faisant suite à l’arrivée des militaires sur le champ politique. Sauf qu’elles ne peuvent être renforcées que par la légitimité sociale, traditionnelle, coutumière et religieuse.
Le président d’honneur de l’Alliance Démocratique pour la Paix (ADP-Maliba) a expliqué dans sa tribune sur la crise du CNT qu’une intégration des cent quarante-six (146) sans les trente et un (31) élus contestés peut contenir des tensions.
Aliou Boubacar Diallo prône le maintien des élus du Conseil National de Transition (CNT) qui seront renforcés par la 6ème législature. Cette fois ce sont les vrais trente et un (31) députés du peuple qui rejoindront Bagadadji accompagnés des cent quarante-six (146) élus «normalement». Il a indiqué ne pas être candidat pour intégrer l’organe législatif de la Transition, ce qui met le total à cent quarante-cinq (145).
Lors de la législature écoulée, il fut le seul à aller dans ce sens en créant le Club des députés. Aliou Boubacar Diallo voulait un départ à l’amiable des députés « mitigés » afin que les vrais choix du peuple siègent au Parlement. Il sera malheureusement combattu par tous alors que le Mali « se cherche ». C’est pourquoi il préconise, au vu du contexte particulier dans lequel nous vivons, de réunir (….)
Par BAMOÏSA
NOUVEL HORIZON