Ils ont couru 1 500 m, avec une charge de 11 kilogrammes au dos, sur la route de Kangaba (RN 26). Soit du poste de péage de Katibougou à moins de 50 m du carrefour du Centre National d’Entrainement Commandos de Samako(CNEC).
Après cette première étape, les futurs commandos para ont observé 20 minutes de pause avant de courir 8 km avec la même charge. Du carrefour du CNEC au carrefour du village de Samako. Ces épreuves testent l’endurance physique et la santé des élèves parachutistes.
La veille, les preuves physiques du test de brevet parachutiste ont commencé au 331ème Régiment des Commandos Parachutistes(RCP) à Djicoroni-Para. Ces militaires ont été testés au saut de la fosse du lion, la barre fixe, les abdominaux, les flexions, les pommes, la corde, la course à pied avec un camarade au dos et sans camarade sur une distance de 90 m.
Pour réussir ce test, il fallait sauter les 2 m 60 de la fosse du lion sans y tomber dedans, faire 5 barres,45 abdominaux,15 pommes,30 flexions, grimper la corde de 6 m, courir les 90m( sans camarade) au maximum en 16 secondes et en 26 secondes (avec un camarade au dos).
Selon le sergent-chef Mory Siré Dia, Moniteur de Troupes Aéroportées(TAP), les différentes épreuves ont but de voir les capacités de tout un chacun, de donner une certaine flexibilité et souplesse aux futurs commandos pour faire le saut. «Les éléments constatent eux-mêmes leurs lacunes. Et au cours de la formation, ils parviennent à corriger ces lacunes. Pour pouvoir sauter de l’avion, il faut avoir toutes ses facultés», a conclu le sergent-chef Dia.
DACK
Icimali.com avec FAMa