En vue d’une large appropriation du processus de la réforme du secteur de la sécurité par les différents acteurs, le ministère de la Sécurité et de la Protection civile a initié hier un atelier au profit de la presse nationale à la Maison de la presse.
Hier, une trentaine d’hommes de médias ont pris part à l’atelier d’appropriation sur la réforme du secteur de la sécurité organisé par le département de tutelle à travers le Groupe pluridisciplinaire de réflexion sur la réforme du secteur de la sécurité (GPRS), dirigé par l’inspecteur général de police Ibrahima Diallo.
Cet atelier, selon le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le général Sada Samaké, s’inscrit dans le cadre des rencontres initiées par son département en vue d’une large appropriation du processus de la réforme du secteur de la sécurité par les différents acteurs.
« La crise institutionnelle et sécuritaire que le Mali a connue en 2012, et qui a fortement ébranlé les fondements de la République, a mis en évidence les maux dont souffrent les forces armées et de sécurité. Des leçons tirées de cette expérience, est apparue la nécessité de procéder à la réforme du secteur de la sécurité », a-t-il expliqué.
Il soulignera qu’ »en s’engageant dans le processus de réforme, l’objectif du gouvernement est assurément de mettre en harmonie le triptyque paix-sécurité-développement pour le bonheur de chaque femme, de chaque homme, de chaque fille et fils du pays, où qu’il se trouve sur le territoire national ».
Pour le ministre Samaké, la réussite de tout processus de réforme dépend, pour une large part, de l’adhésion de la population. Or, dira-t-il, celle-ci ne peut s’approprier la démarche que lorsqu’elle en saisit toute la portée. Aussi devra-t-elle disposer de toute l’information nécessaire.
Le président de la Maison de la presse, Dramane Alou Koné, ainsi que le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Choguel Kokalla Maïga, ont salué l’initiative qui, selon eux, permettra aux hommes des médias de savoir davantage sur le processus de réforme du secteur de la sécurité tant attendu par le peuple.
Au cours de cet atelier, trois exposés du GPRS ont édifié les participants sur le processus de la réforme du secteur de la sécurité qui n’est pas proprement commencé, selon président du GPRS, l’inspecteur général de police Ibrahima Diallo. Il a sollicité l’apport de la presse dans l’information et la sensibilisation les citoyens du processus.
Maliki Diallo