Sous le parrainage de l’honorable Mamadou Diarrassouba, député RPM élu à Dioïla, plus de 270 associations, mouvements et clubs de soutien à la candidature du Président IBK ont fédéré dans un collectif dénommé « Mouvement IBK Kanu ». La signature du protocole d’accord a eu lieu ce samedi 10 mars 2018 au Grand Hôtel de Bamako.
Faire réélire le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) à la présidentielle de 2018 est le mot d’ordre de bataille du Collectif des associations, mouvements et clubs de soutien à IBK.
A l’occasion de la présente rencontre, après avoir magnifié les efforts du parrain, Mamadou Diarrassouba, en faveur du développement du pays, le président d’honneur du Collectif, Youssouf Sidibé a laissé entendre que l’union des 273 mouvements a un seul objectif. Il s’agit de faire réélire IBK dès le premier tour en juillet prochain. Car, au regard de l’importance des enjeux et défis du moment ainsi que les grands chantiers ouverts, argumente-t-il, le Mali a besoin d’un second mandat d’IBK. Cette chance, ajoute-t-il, le Mali doit la saisir. Et les Maliens dans leur grande majorité sont dans cette logique, soutient Youssouf Sidibé.
Dans son intervention, le coordinateur des associations et mouvements de soutien à IBK, Ismaël Coulibaly indique que leur motivation à faire réélire IBK s’explique par son amour pour la patrie et son engagement constant en faveur du développement du pays. Notamment la promotion du genre et de l’employabilité des jeunes. De son avis, pour les fonctionnaires, IBK a fait mieux en 5 ans que les 20 ans de ses prédécesseurs. Car, il a réussi à augmenter de 20% les salaires des fonctionnaires maliens. Au plan militaire, ajoute-t-il, il n’y a rien à redire. Outre les équipements, nos forces de sécurité et de défense vivent dignement. De 2000 FCFA comme prime de logement, elles sont entre 40 000 et 10 000 FCFA, selon les grades.
S’agissant du parrain de l’événement, Mamadou Diarrassouba, il a salué cette marque de confiance placée en lui pour présider cette importante rencontre. Dans son discours, ce membre influent du parti au pouvoir s’est réjoui du choix éclairé de ses centaines de mouvements en faveur du Président Keïta qui n’a jamais trahi son serment. Avant de détailler six grands chantiers ouverts par celui-ci, a l’en croire, pour créer un environnement propice aux investisseurs, gage de tout développement, il fallait s’atteler à la sécurisation du pays à court, moyen et long termes. Conscient de cet enjeu, explique Diarrassouba, dès son accession au pouvoir, IBK a fait adopter la Loi d’orientation et de programmation de la sécurité à hauteur des centaines de milliards de FCFA. La poursuite de ce chantier permettra à coup sûr une application à hauteur de souhait de cette importante loi.
La souveraineté d’un pays se mesurant aussi à l’aune de sa capacité militaire et de sa puissance de feu, poursuit l’orateur, le Chef de l’Etat n’a lésiné sur aucun moyen pour l’équipement de nos forces armées en matériels adéquats. Il s’agit notamment de l’amélioration des conditions de vie des troupes, le renforcement du vecteur aérien à travers l’achat des avions de combat et de transport appuyé par les moyens de communication.
Au plan de la réconciliation, explique le parrain, pour recoudre le tissu social, il fallait un sursaut patriotique qui a abouti à la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. De son avis, la poursuite de la mise en œuvre de ce document par IBK participe au renforcement de la stabilité du Mali. Il serait très risqué de confier le pays à des apprentis politiques dans le contexte actuel.
Sachant que le chômage constitue une bombe sociale qui peut pousser les jeunes dans les mains des terroristes où au voyage incertain sur les Océans à la quête du bien-être, IBK a fait de la promotion de l’emploi sa priorité. En moins de 5 ans, il a dépassé les 200 000 emplois promis pour son premier quinquennat.
A en croire Mamadou Diarrassouba, le cinquième chantier ouvert par IBK qui constitue le socle de l’épanouissement de tous les citoyens est le développement rural. En si peu de temps, le Président Keïta a fait du Mali l’un des rares pays qui accorde 15% de son budget à l’agriculture. S’y ajoute la subvention de 1 000 tracteurs attribués aux producteurs. Cette ingéniosité du Président de la République, indique-t-il, a eu un impact positif au niveau du rendement de la production ayant permis au Mali de produire une importante quantité de céréales, mais aussi de retrouver son rang de premier producteur de coton en Afrique.
Le sixième volet et non le moindre est le désenclavement intérieur du pays. A ce niveau, nonobstant les nombreux défis à relever, des progrès ont été enregistrés à travers la construction des routes, des ponts et récemment le retour du train voyageur.
Pour le secrétaire à l’organisation du RPM, une analyse objective du bilan d’IBK permet de savoir que les choses sont en sa faveur. En tout cas, pour lui, IBK est une chance que le Mali se doit de saisir.
Pour la présidente des femmes du RPM, Mme Diawara Aïssata Touré dite Lady, il ne doit pas y avoir autre option de faire élire IBK dès le 1er tour du scrutin. En tout cas, rassure-t-elle, les femmes n’ont d’autre choix. Car IBK a initié de nombreux projets visant à valoriser la gent féminine. Il s’agit notamment de l’adoption du quota genre accordant 30% aux femmes à des postes nominatifs et électifs. Ainsi que es financements pour l’autonomisation des femmes. Pour toutes ces raisons, précise-t-elle, les maliennes ne resteront pas en marge de la réélection d’IBK.
Oumar KONATE
MAMADOU DIARRASSOUBA AU MOUVEMENT IBK KANU
«IBK est candidat à la présidentielle»
Plus la présidentielle s’approche, plus l’horizon s’éclaircit. En entendant les candidats concernés, leurs chefs d’états-majors politiques font des annonces. C’est aussi le cas au Rassemblement pour le Mali (RPM).
A la suite de nombreuses sollicitations pour la candidature d’IBK en 2018, de voix officielles se lèvent pour confirmer qu’il est candidat à sa propre succession. Après le secrétaire chargé à la communication du bureau politique national du RPM, Zoumana Mory Coulibaly, c’était le tour du secrétaire à l’organisation du parti au pouvoir, Mamadou Diarrassouba d’annoncer la candidature d’IBK. Pour ce dernier, il n’y a aucun doute, IBK est candidat à sa propre succession. Et tout le monde doit s’inscrire dans cette logique.
Dans son intervention, il a souligné que la situation politique est aujourd’hui caractérisée par les positionnements des uns et des autres par rapport à la bataille électorale de 2018. Mais, rassure-t-il, la multiplication des candidatures n’enlève rien aux chances d’IBK, bien au contraire.
Aux politiques incohérents qui changent de mouvements politiques comme ils changent de chemises, il les appelle à la sagesse. « Sans critiques et contradictions, il ne saurait y avoir d’avancée. Sauf que la plupart des personnes qui font les critiques sont celles qui ont occupé des postes de responsabilités au cours du quinquennat. Ils ont le droit de dire ce qu’ils pensent, mais ne doivent jamais oublier le rôle que chacun a joué. C’est pourquoi, la prudence doit être observée pour éviter que le bâton de l’histoire ne te frappe », moralisera-t-il ainsi.
Au Collectif qui a comme principal objectif la réélection d’IBK, il l’a encouragé et rassuré du soutien sans faille de la direction du parti au pouvoir. Avant d’exhorter les cadres du parti à ne considérer les clubs et associations de soutien que des partenaires. Car, c’est dans cette complémentarité que chacun trouvera son compte.
Oumar KONATE
ENCADRE: la caution d’IBK à la présidentielle payée en partie
A l’occasion de la signature du protocole d’accord des mouvements, associations et clubs de soutien à la candidature d’IBK, le Collectif se veut rassurant. Outre l’expression de son engagement à soutenir la candidature du Président Keïta, il a joint l’acte à la parole. Après les discours, séance tenante, le Mouvement IBK Kanu a remis 10 millions de FCFA en espèce au parrain de l’événement en guise de contribution au payement de la caution pour la bataille présidentielle. Mieux, il n’entend pas s’arrêter-là. Les responsables dudit mouvement ont promis de compléter le montant à 20 millions, correspondant à la caution pour la présidentielle malienne.
Source: La Preuve