Trop de structures budgétivores pour rien. Avec le clientélisme politico-ethnique traduit en mode gouvernance, chaque président de la République crée des structures budgétivores pour placer leur pion. L’Etat est ainsi transformé en un business center ou les présidents des institutions et les ministres s’en servent. Le président de la transition, Dioncounda Traoré, a créé la Commission Dialogue et Réconciliation (CDR).
Ibrahim Boubacar Keita créé le ministère de la Réconciliation nationale et nomme à ce département un ancien chef rebelle Zahabi Ould Sidi Mohamed. Ensuite, il nomme un Haut Représentant de l’Etat pour le dialogue inclusif inter- malien. Trois structures budgétivores pour gérer un seul problème.
La réalité est toute autre : ces trois structures créées par les deux présidents de la République (Dioncounda et IBK) n’ont qu’un seul but : soutenir financièrement leurs seigneurs. La seule porte qui reste ouverte à la sortie de crise est et demeure la tenue d’une concertation nationale. Sans cela, toute autre tractation devient impossible.
Modibo Keïta devrait décliner l’offre du Haut Représentant de l’Etat pour le dialogue inclusif inter- malien
Nommé Haut Représentant de l’Etat pour le dialogue inclusif inter- malien, l’ancien Premier ministre, Modibo Keïta, devait tout simplement décliner l’offre du président parce que chaque chose à son temps. Le gros handicap chez les rebelles touaregs est la peau noire.
Le vieux Intallah refusa de reconnaître Modibo Kéita, président de la République du Mali parce qu’il avait la peau noire.
Lorsque Modibo Keïta lui a rendu visite à…, il a aussi refusé de lui serrer la main arguant que le président de la République est son captif. Est-ce par homonymie qu’IBK a porté son choix sur l’ancien Premier ministre d’Alpha Oumar Konaré ? Modibo Keïta âgé de 70 ans pourra-t-il tenir la dragée haute aux Touaregs puisqu’il n’aime pas le mot «rebelles» ?
La Rédaction
SOURCE: Inter De Bamako