Rien ne semble fléchir la courbe ascendante des recettes douanières sous l’impulsion de Modibo Kane Kéita et son équipe, décidés à relever le défi de la performance. Selon nos sources, en dépit de la morosité de l’économie en cette fin d’année 2015, les gabelous se sont débrouillés pour mobiliser au mois de novembre, la coquette somme de 42 milliards FCFA sur un objectif de recettes de 36 milliards de FCFA, soit un gap positif de 6 milliards FCFA.
Mais, certains chefs de Bureau pensent que la Direction générale est moins pessimiste. Sinon, dans leur planning de travail, ils misent sur 44 milliards avant la fin de l’exercice, qui sera clôturé à la fin de la semaine. Selon, l’homonyme du Saint homme de Dily, Sidi Modibo Kane Keita, cette performance continue depuis son arrivée en janvier dernier est le fruit d’un travail collégial. Car, le Directeur a beau être intelligent, il ne peut à lui seul travailler à la place de tous ses collaborateurs.
C’est dire qu’on peut ne pas aimer l’homme, mais les résultats de ses efforts de mobilisation de recettes crèvent les yeux. Mais, fort malheureusement, le travailleur est le mal aimé de la République au Mali, alors qu’il est encouragé et soutenu ailleurs. C’est pour cette raison qu’au sommet de l’Etat, il est apprécié pour son efficacité dans la discrétion.
Même si des oiseaux de mauvais plumage tentent d’associer son nom à des pratiques qu’il est en train de combattre de toutes ses forces. Des pratiques qui avaient plombé les ailes des Douanes, malgré les bonnes volontés des occupants du fauteuil de DG d’alors. Les mêmes personnes qui sont toujours à la manœuvre, ne se lasseront jamais de jeter du discrédit sur le travail d’honnêtes cadres qui croient encore en la valeur du travail pour émerger et non faire du copinage avec des politiciens de bas étage et des commerçants véreux sans foi ni loi, dont l’unique objectif est de sucer le sang des pauvres Maliens déjà éprouvés par des années de crise politico-sécuritaire. Heureusement qu’IBK et son gouvernement ont compris les manèges.
Aussi ont-ils décidé de fermer leur porter à des cols blancs, qui courent de maison en maison à la quête de places pour se servir et non servir le pays. Sinon, aujourd’hui, à la Douane, même les détracteurs ainsi que les pessimistes, qui ne croyaient en la capacité de management de l’homme, reconnaissent en lui des valeurs de gros travailleur. Sans tambour ni trompette, il conduit avec brio, mais surtout dans la discrétion et la modestie le bateau des Douanes maliennes vers des quais plus radieux.
M.A.D
Source: Tjikan