Le gouvernement, le parti de l’opposant historique défunt Étienne Tshisekedi et sa famille ont mis en place samedi une commission pour organiser ses funérailles en République démocratique du Congo, 14 mois après sa mort à Bruxelles, selon un communiqué conjoint.
« Une commission spéciale (de 9 personnes) chargée de l’organisation des funérailles est mise en place », présidée par le ministre congolais de l’Intérieur, assistée d’un représentant de la famille et celui du parti(UDPS), lit-on sur le communiqué conjoint signé à Kinshasa par les trois parties. Mais aucune date des funérailles n’a pour l’instant était avancée.
Le gouvernement était représenté par le ministre de l’Intérieur et le gouverneur de Kinshasa, Jean-Marc Kabund, secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a engagé le parti et Mgr Gérard Mulumba, jeune frère de l’opposant défunt a signé au nom de la famille.
Le palais du peuple, siège du parlement congolais est retenu comme lieu d’exposition de la dépouille pour les hommages officiels et populaires dont la durée est fixée à « environ 48 heures ».
Un avion spécial sera dépêché à Bruxelles pour ramener la dépouille et les membres de la famille.
Les trois parties ont décidé que le corps d’Étienne Tshisekedi sera enterré « dans la concession familiale » située dans la périphérie de Kinshasa, dans la commune de Nsele, le parti et la famille ayant renoncé à leur exigence de l’enterrer à Limeté dans le centre de Kinshasa.
Elles ont enfin convenu d’observer « une trêve politique », pendant la période du deuil. Chaque partie est invitée à éviter « toute récupération politique ».
Plus de quatorze mois après sa mort à Bruxelles le 1er février 2017, le corps de M. Tshisekedi attend toujours en Belgique son rapatriement et son inhumation en RDC où son fils Félix Tshisekedi lui a succédé à la tête du parti.
Le gouvernement, la famille et le parti ne s’accordaient pas jusque là sur le lieu de l’enterrement de l’opposant décédé.
La rédaction