Dans un rapport, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a indiqué avoir examiné le cas de 124 officiers de la police et de l’armée de la République démocratique du Congo (RDC) parmi lesquels sept personnes ne remplissent pas les critères en matière de droits de l’Homme et ont donc été sanctionnées, rapporte BBC Afrique.
Les gradés des Forces armées de la République démocratique du Congo (RDC) mis en cause et les soldats sous leur commandement ne seront plus soutenus en matière de logistique ou de formation par l’ONU. Les Casques bleus vont devoir aussi cesser toute collaboration avec ces unités et leurs officiers mis en cause.
« Pas de preuves »
Ces informations émanent d’un rapport confidentiel qui a fuité récemment dans la presse. L’ambassadeur de la RDC aux Nations Unies a récusé ces accusations, indiquant que l’organisation n’apportait pas de preuves. L’armée congolaise ainsi que la mission de l’ONU dans le pays (MONUSCO) n’ont pas encore commenté ce rapport.
La MONUSCO avait ordonné le renvoi de deux généraux suspectés de crimes contre l’humanité et nommés fin janvier. En réponse, Kinshasa qui nie ces accusations avait décidé de faire cavalier seul en écartant les Casques bleus de l’ONU pour combattre seul les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda.
Source: .afrik.com