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RDC: le groupe d’experts électoraux n’a toujours pas commencé à travailler

Le renouvellement du mandat de la Monusco est l’occasion chaque année pour le Conseil de sécurité de donner sa position sur la situation en République démocratique du Congo. Ce texte adopté mardi 27 mars met l’accent sur l’organisation des élections libres et transparentes le 23 décembre 2018, comme promis par le gouvernement et la commission électorale. Le Conseil de sécurité s’est notamment félicité de la création d’un groupe international d’experts électoraux, présenté comme l’un des instruments que la communauté internationale compte utiliser pour suivre le processus électoral. Mais à ce jour, ce groupe n’a toujours pas commencé à travailler.

L’idée avait germé en septembre dernier, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, elle avait même été acceptée, ne cessent de répéter les diplomates, par le gouvernement congolais comme par la commission électorale.

Sept mois plus tard, rien, la SADC, la Communauté des Etats d’Afrique australe, n’a toujours pas désigné son expert. Les autres, UE, UA, OIF notamment, sont partis, temporairement ou pas.

« Tous les experts seront disponibles si nécessaire, mais la Ceni les boude», assure un diplomate occidental. Du côté de la Commission électorale, on assure que la balle est dans le camp de la communauté internationale et du gouvernement congolais. Et quand on évoque la signature des termes de référence de ce groupe, réclamé depuis des mois par la communauté internationale : « nous, on n’a rien à signer », assure cette source à la Ceni.

Ce qui bloquait jusqu’ici en tout cas, c’était la reconnaissance par la commission électorale de l’indépendance de ce groupe d’experts, de sa capacité à critiquer le processus. Mais aussi la présence de l’Union européenne, au motif que la RDC ne serait pas membre de cette organisation.

Mais cette dernière difficulté aurait été aplanie, car il était prévu que l’UE finance les élections. Mais aujourd’hui rien n’est moins sûr, avant même le vote de la résolution, la RDC a vaitdit refuser tout financement étranger. « La Ceni ne veut pas de regard extérieur et la communauté internationale refuse d’en tirer les conclusions », déplore un expert électoral congolais.

Rfi

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