À proximité du palais de justice de Lubumbashi, la police a tiré vendredi 13 mai des gaz lacrymogènes afin de disperser la foule venue soutenir Moïse Katumbi, convoqué pour une audition pour la troisième fois cette semaine.
Des dizaines d’avocats disent vouloir plaider pour lui
À l’intérieur du bâtiment, les forces de l’ordre s’employaient à chasser des dizaines d’avocats arrivés depuis plusieurs heures et affirmant vouloir plaider pro deo (gratuitement) pour Moïse Katumbi.
« Nous voulons plaider pro deo en faveur de M. Katumbi et de toutes les autres personnes arrêtées dans le cadre de cette enquête, a déclaré l’un d’eux, Me Hubert Tshiswaka, peu avant que la police ne les boute hors du palais en dispensant des coups de matraque.
Tout de blanc vêtu
Pour sa troisième journée d’audition par un magistrat du parquet de Lubumbashi, Moïse Katumbi est entré au palais de justice vers 12H05 (10H05 GMT) tout de blanc vêtu – comme lors de ses auditions de lundi et mercredi – visiblement tendu, accompagné de ses avocats habituels et de membres de sa famille.
Candidat déclaré à la prochaine présidentielle censée avoir lieu avant la fin de l’année, M. Katumbi est accusé par les autorités d’avoir recruté des mercenaires, ce qu’il dément, voyant derrière cette affaire la main du pouvoir, qu’il accuse de vouloir le mettre hors-jeu.
Source: Jeune Afrique