Le Rassemblement des maliens (RAMA) a présenté ce samedi 28 mai son nouveau bureau politique issu du 1er congrès ordinaire du parti. Le bureau est composé de 121 personnes pour un mandat de cinq ans. Au cours de cette présentation, le président du parti, Paul Ismaël Boro, exhorte la CEDEAO à prendre en compte les aspirations du peuple malien afin de faire triomphé le consensus sur cette durée de la transition.
La cérémonie qui a réunie à ce jour les militants du parti RAMA est la présentation de son nouveau bureau politique issus du premier congrès du parti. « Ce jour, nous avons été 121 personnes en qui les militants et les militantes ont mis leurs confiances et mandaté pendant 5 ans pour exercer en leurs noms les activités qui porteront à bon port le parti», précise le président du parti, Paul Ismaël Boro.
Cette rencontre de prise de contact du bureau politique national s’inscrit dans une dynamique d’introspective, de projection et de stratégie pour assurer l’ancrage socioculturel et politique du parti. C’est aussi un exercice citoyen important pour le directoire, pour maintenir le contact avec les militants à la base, s’imprégner de l’évolution du parti et apporter des solutions structurelles ou conjoncturelles suivant l’échiquier du moment. Malgré la jeunesse du parti de leur formation politique, ses membres sont fiers de compter un représentant dans chaque région, une représentation dans 44 pays de la diaspora et 20 sages.
Dans quelques jours, des négociations vont s’ouvrir entre le Mali et la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Selon le président Boro, le sujet principal de la discussion sera la durée de la transition malienne. « Le parti RAMA invite les deux parties, malienne et sous régionale à poser leur regard sur le Mali », invite le président du Parti, avant d’exhorter, la CEDEAO à prendre en compte les aspirations du peuple malien afin de faire triompher le consensus sur cette durée de la transition.
Ainsi, la vision novatrice de faire la politique autrement que l’achat, de vote, de conscience le clientélisme et le favoritisme pour les membres du parti, est une volonté affirmée de changer la donne, les comportements et les modes d’action. Selon eux, cela va permettre de ramener l’activité politique à ses fondamentaux pour le bonheur et le bien être des populations.
Kossa Maïga
Source: Canard déchainé