Secrétaire de rédaction du “Journal du Mali l’Hebdo”, présidente de la section malienne de l’UPF et collaboratrice de la Maison de la presse pour les questions de formation et d’autorégulation (Cedep) Ramata Diaouré est journaliste et membre du Conseil national de la transition (CNT). Selon elle, la Journée internationale des droits de la femme est une belle occasion de dresser un état des lieux de la situation de la femme malienne et d’évaluer les défis à relever. Elle estime que la femme malienne est minimisée, stigmatisée et marginalisée alors que son apport est des plus importants.
Aujourd’hui-Mali : Pouvez-vous vous présentez ?
Ramata Diaouré : Je suis journaliste senior, consultante et formatrice. Actuellement membre du CNT choisie par les faitières de la presse malienne.
Quel sens donnez-vous à la Journée internationale des droits de la femme ?
C’est l’occasion de dresser un état des lieux de la situation et d’évaluer les défis à relever.
“Leadership féminin, pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19” est le thème international de l’édition 2021. Qu’en dites-vous ? Et sur le thème national qui est “Leadership féminin, pour plus d’égalité au Mali dans le contexte de la Covid-19” ?
Les deux thèmes se rejoignent. Malgré la pandémie, ils mettent en avant le combat des femmes pour plus d’équité du genre et une égalité des chances pour tous, quel que soit le sexe.
Est-ce que vous pouvez nous parler de votre (association, entreprise, poste…).
Je suis secrétaire de rédaction de Journal du Mali l’Hebdo, présidente de la section malienne de l’UPF et collaboratrice de la Maison de la presse pour les questions de formation et d’autorégulation (Cedep).
A votre avis, quel est le rôle que la femme malienne joue ?
Tout d’abord son rôle traditionnel de femme, épouse et mère active en milieu rural et aussi d’actrice du développement dans tous les secteurs, quel que soit son niveau d’éducation ou de diplôme.
En réalité, quelle est sa situation ?
Souvent minimisée, stigmatisée et marginalisée alors que son apport est des plus importants.
Nous assistons aujourd’hui à la recrudescence de la violence faite aux femmes, quel message à l’endroit des autorités ?
Il urge de mettre en œuvre des lois réprimant ce genre de crimes et délits, en plus d’appliquer les textes existants.
Avez-vous une fois été victime ?
Non, jamais.
C’est quoi l’entreprenariat féminin ?
C’est la capacité des femmes à créer leur propre activité génératrice de revenus et pourvoyeuse d’emplois.
Il y a peu de femmes qui occupent les postes de responsabilité dans notre pays, qu’est-ce qu’il faut pour changer la donne ?
Que l’on brise le plafond de verre et que mes sœurs aient plus confiance en elles et se disent j’en suis capable ! Elles le prouveront !
Avez-vous reçu de distinctions dans votre carrière ?
De nombreux prix en journalisme et l’estime et le respect de nombre de mes confrères et consœurs.
Avez-vous en tant qu’entrepreneure et leader féminin un message à l’endroit de vos sœurs et filles ?
Vouloir c’est souvent pouvoir, alors ne nous complexons-nous pas nous-mêmes ! Réalisé par El Hadj A.B. HAIDARA
Source: Aujourd’hui-Mali