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À propos des événements du 28 février 1978 : CQFD !

L’article sur la Bande des trois, paru dans le numéro du vendredi 26 février 2021 de votre hebdo préféré, a suscité un grand intérêt sur les réseaux sociaux. S’y ajoutent les nombreux coups de fil et messages que nous avons reçus. Si certains estiment que le travail était bien fait, d’autres soutiennent qu’il a manqué de détails plus marquants. Nous y répondrons.

En attendant faut-il par reconnaissance remercier infiniment la famille de l’avocat général lors de ce procès, Me Alassane Bèye. La réaction de ses enfants nous a émus. Karim (directeur de l’école maternelle  Méli Mélo), Alioune Blondin Bèye, directeur des administrations à la Bcéao de Dakar (il est l’homonyme de l’ex-ministre des Affaires étrangères et ancien représentant de l’ONU en Angola, jeune frère de l’avocat général Alassane Bèye), la benjamine de la famille, Mme Hacko Awa Bèye, ont tenu à nous appeler pour manifester leur satisfaction de la qualité de l’article.

Pour eux, nous avons recadré l’Histoire dans une impartialité admirable, c’est-à-dire sans parti pris. Cela nous est allé droit au cœur. Que la famille Bèye, trouve à travers ces lignes, l’expression de notre gratitude !

Pour ce qui concerne les observations formulées par nos fidèles et aimables lecteurs, nous en prenons acte tout en précisant que le journaliste a aussi pour rôle de préserver l’ordre public, de protéger les mœurs. Certes, nous avons vécu le 28 février 1978, nous avons aussi la documentation nécessaire sur ces événements. Ils ont fait tellement de victimes qu’il faudrait éviter de remuer le couteau dans la plaie. Pour nous, le respect de la déontologie ne permet pas de publier les photos des chefs de famille enchaînés ou attachés, ardoise au cou. Cela n’est ni éthique ni esthétique.

Leurs familles et proches risqueraient d’être une fois de plus traumatisés, la haine pourrait s’exacerber, ce qui est loin de notre intention. Le directeur de publication du journal, Alou Badara Haïdara, en nous demandant de réaliser un dossier sur les événements du 28 février 1978, a insisté sur le respect des principes journalistiques. De n’écrire rien qui pourrait heurter la sensibilité des victimes. Voilà le contexte dans lequel nous avons commencé cet article, au mois de septembre 2020.

Ce qu’il fallait démontrer (CQFD) !

Une fois de plus nous remercions nos fidèles lecteurs, pour leur attachement à la rubrique “Que sont-ils devenus ?”

O. Roger Tél (00223) 63 88 24 23

 

Source: Aujourd’hui-Mali

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