« L’aumône purifie le jeûne des jeûneurs et efface les péchés. C’est un moyen pour avoir facilement accès au paradis durant cette période. Imiter le Prophète (SWT) dans sa générosité pendant le Ramadan pour toutes ces raisons et autres, les enseignements islamiques nous exhortent à être généreux, à penser aux pauvres et aux indigents pendant ce mois béni de Ramadan », a affirmé l’Imam de la Mosquée 3 d’Hamdallaye, Cheick Hamahoullah Sow, dans cette interview accordée à Nordsudjournal.com sur l’importance du mécénat pendant le mois de Ramadan. Interview.
Nordsudjournal.com : Pourquoi beaucoup de mécénat en cette période de Ramadan ?
Cheick Hamahoullah Sow : Cela s’explique par le fait que la récompense des bonnes actions se multiplie pendant cette période y compris l’acte de générosité et de mécénat. Celui qui aide un jeûneur à couper son jeûne aura une récompense similaire à celle de ce dernier.
Y’a-t-il une différence de mérite ?
Il y a certainement une différence de récompense quant aux bonnes actions accomplies pendant cette période car Allah ouvre largement les portes du paradis et ferme les portes de l’enfer. Pour se faire le prophète (SWT) a toujours encouragé de multiplier les œuvres pieuses. Le mois de Ramadan est non seulement le mois de jeûne, mais aussi le mois de spiritualité et de générosité.
Le prophète (SWT) était généreux durant toute l’année, mais il était particulièrement généreux pendant le mois de Ramadan. Il ne refusait jamais de donner quelque chose à celui qui le Lui demandait. « Il était plus généreux que le vent qui souffle sans arrêt ! », disent ses compagnons. C’est-à-dire que les bienfaits et la bonté du Prophète (SWT) touchaient tout le monde pendant le mois de Ramadan comme la pluie amenée par le vent.
Quels conseils avez-vous à l’endroit des fidèles musulmans afin de leurs encourager à faire de mécénat ?
Je les invite à la générosité, à donner et à faire preuve de charité envers les pauvres, les indigents et les nécessiteux. Tout ce qu’on a sur cette terre est éphémère et voué à disparaître. Ce qui reste, c’est ce qu’on avance pour nous après la mort. Et la meilleure période pour ce faire, c’est le mois de Ramadan.
Bintou Diawara
Source : Nordsud Journal