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PUTSCH CONTRE IBK ET SON RÉGIME : LES PREMIÈRES RÉACTIONS DES MALIENS

Après la journée agitée du mardi 18 août dernier, des partis politiques ont condamné avec la dernière vigueur le Coup de force mené par les mutins. Depuis la chute du régime, nous assistons à des déclarations des partis politiques de la place qui ont condamné avec la plus grande fermeté le Coup d’Etat constitutionnel contre l’ex-président IBK et son régime. Parmi ces partis, on peut citer à l’instant où nous mettons sous presse cet article, la déclaration du Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA), de la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM), du Parti YÈLÈMA de Moussa Mara, le CFD, de   la Coalition des Forces Patriotiques (CoFoP), du Rassemblement Pour le Mali (RPM) et de l’Union pour la République et la Démocratie (URD).

Après l’arrestation du Président Ibrahim Boubacar Kéita et de son régime, on pouvait retenir dans sa déclaration lue à la télé sa :

« décision de quitter ses fonctions et avec toutes les conséquences de droit, la dissolution de l’Assemblée Nationale et celle du Gouvernement ». Il s’est exprimé en ces termes : « Ai-je le choix ? Si cette démission peut faire en sorte qu’une seule goutte de sang ne tombe… ».

Ainsi, suite à ce changement de régime, les Maliens attendent avec la plus grande impatience des réponses dans plusieurs affaires pendantes sous l’ère IBK, dont :

« l’Affaire dite des avions cloués au sol ; les 1.230 milliards de la Loi de Programmation. Militaire (LOPM), l’affaire Birama Touré, la rénovation du Centre International de Conférence de Bamako (CICB); entre autres».

À travers ce fait, les Maliens qui vivent du commerce sont déjà inquiets pour les frais qu’ils payeront à travers les  sanctions déjà prononcées par la CEDEAO, dont le blocus par effet immédiat de l’isolement complet du Mali, à travers la fermeture de toutes les frontières, terrestres et aériennes, ainsi que l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières  entre les pays membres de ladite institution sous-régionale et le Mali, tout en invitant ses partenaires à faire de même.

La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union Africaine (UA), les Nations-Unies (ONU) et des pays comme la France et les États-Unis ont à leur tour aussi, désapprouvé le geste. Par contre, la Russie et la Chine seraient opposées à toutes sanctions contre le Mali lors du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Aïcha CISSÉ-

NOUVEL HORIZON

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