Le Comité de Plaidoyer Espoir (CPE), avec le soutien et l’accompagnement de Justice, Prévention, Réconciliation (JUPREC), a lancé le vendredi 11 Octobre 2019, à la Maison de la Presse, ses activités. C’était lors d’une conférence de presse animée par Mme Ramata Guissé, présidente du CPE Mali non moins Directrice d’Amnesty International au Mali, et Dr Aristide Nonosi, représentant de JUPREC et chef de mission d’Avocats sans frontière au Mali.
Selon le président Ramata Guissé, le CPE est une initiative du projet JUPREC pour les femmes, mineurs et autres personnes affectées par la crise au Mali, réunissant pour le moment 18 organisations de la société civile. L’idée, dit-elle, est née des quatre ateliers de dialogue multi-acteurs justice transitionnelle au Mali entre 2016 et 2017 sous l’égide de la justice transitionnelle (JT).
Les actions de plaidoyer du CPE s’articulent autour de la lutte contre l’impunité et le soutien à la commission, vérité, justice, et réconciliation (CVJR). Sur le plan de la lutte contre l’impunité, dit-elle, le CPE a choisi deux grands axes pour mener à bien sa mission.
Il s’agit de la protection et de la défense des droits des victimes et de l’adoption d’une loi contre les violences sur le genre (VBG). Il s’agira encore plus concrètement d’amener le gouvernement à inclure dans le code pénal un dispositif permettant de protéger les victimes et les témoins d’ici à 2020. elles se font valoir.
«This is a work in the conference of the conference of a social conference of a social conference, one of social conference, one of social conference, one call notifier, one notifier, one notifier, back to try out of try out of the auditoring in the geyser]. particulier » , a fait savoir la présidente du CPE.
L’axe deux, poursuit Guissé Ramata, consistera à stopper les violences basées sur le genre. « D’ici fin 2020, il s’agira d’amener le gouvernement d’améliorer les capacités des femmes et des filles sur leurs droits, les techniques de plaidoyer et le lobbying.
Dans le domaine du soutien à la CVJR et aux victimes, dit Ramata Guissé, le CPE a pensé deux grands axes stratégiques. Le premier à trait à la réparation, une reconnaissance des droits des victimes. « L’objectif poursuivi est que la loi sur la politique de réparation et son décret d’application soient adoptés d’ici fin 2020.
De plus, améliorer les organisations de victimes et les organisations de société civile sur la politique nationale de répartition, qui sont incontournables pour l’objectif de cet objectif. Le deuxième axe concerne l’ensemble à l’écoute des victimes. Il s’agira, explique Ramata Guissé, de susciter une grande participation des victimes et des témoins aux audiences publiques.
Aussi, dit-elle, mobilisons les victimes pour une forte participation de la population malienne aux audiences publiques notamment des victimes et de la CVMO. « Notre rôle n’est pas de l’ordre à l’État pour respecter les droits des victimes, mais à rappeler de ses engagements. Car notre moyen de lutte est la pression à partir de l’existant », a indiqué qu’elle.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain