Tous les potentiels candidats à l’élection présidentielle parlent du changement et aucun d’eux ne peut assurer comment il compte y arriver quand le peuple n’est pas disposé à se le faire appliquer.
Le véritable changement commence par soi. Il s’agit d’une question de mentalité, de rupture d’avec les mauvaises habitudes, d’abandon de comportements néfastes ou désavantageux pour le corps social.
Dans les relations d’affaires ou dans les démarches administratives, le corrupteur et le corrompus sont encore très actifs et inscrivent leurs actions dans la normalité. Pour que le papier soit vite signé, une petite enveloppe est glissée au cadre administratif. Pour la signature rapide du chèque dans cette direction des finances et du matériel, un pourcentage ou une commission doit tomber dans les mains du DFM ou du régisseur…
Pour « aider » à la réussite des enfants élèves à des examens, l’on peut glisser « l’argent du thé » au directeur ou aux responsables de CAP…Dans la circulation, l’on continue de jeter le cleanex ou le papier-mouchoir dans la nature alors même que des poubelles sont disposées le long des rues. « Chassez le naturel, il revient au galop ! »
Et les habitudes ont la vie dure. Et dire que nos partis politiques surfent sur l’alternance mais les chefs de ces formations politiques ne veulent pas céder leur place à la jeune génération. C’est donc une rêverie générale au changement ? Un leurre ou une lueur?
Mais cela n’empêche pas nos dirigeants ou ceux qui aspirent à nous diriger demain de nous tympaniser le changement « comme un remède magique. Sans que ce désir de changement ne soit appliqué à personne.