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Projet de reconstruction et de relance économique: UN BILAN SATISFAISANT MALGRE LES OBSTACLES LIES A L’INSECURITE

Les administrateurs du Projet de reconstruction et de relance économique du Mali (PRRE) ont passé en revue l’exécution à mi-parcours du plan de travail 2016 et du budget y affairant, en vue de faire une appréciation objective des résultats atteints.

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Ils ont identifié les faiblesses qui freinent la bonne exécution des activités. C’était lors des travaux de la 4è session de son Comité d’orientation et de pilotage, le 29 juillet 2016 à l’hôtel Massaley de Bamako, sous la présidence du secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Mme Sidibé Zamilatou Cissé.

Le PRRE a été initié suite à la crise politico-sécuritaire qui a frappé notre pays en 2012. Celle-ci s’est traduite par la destruction des infrastructures publiques et de production ainsi qu’un déplacement massif de populations. Financé par un don de 100 millions de dollars américains (environ 50 milliards de Fcfa) de l’Association internationale de développement (IDA), guichet du groupe de la Banque mondiale pour les pays à faible revenu, le projet vise à fournir au gouvernement un mécanisme, pour soutenir la reconstruction et la relance de l’économie des zones touchées par la crise. Sa zone d’intervention couvre 149 communes réparties entre les régions de Tombouctou, Gao, Kidal, Mopti, Ségou, Koulikoro et du district de Bamako.

Malgré l’insécurité dans sa zone d’intervention, le projet a pu développer des approches participatives axées sur le partenariat avec les collectivités, communautés et prestataires locaux, observe la présidente du Comité d’orientation. Ce qui a permis d’atteindre des résultats très appréciables dans l’exécution du plan de travail et du bilan annuel 2016. Des  recommandations ont été faites pour mieux orienter les actions futures pour atteindre dans les conditions optimales, les objectifs de développement du projet.

La mise en œuvre de la première composante a permis de réhabiliter 516 salles de classe, 37 blocs de latrines et doter 25 cantines scolaires en vivres ou en kits ustensiles. Des actions sont entreprises pour remettre en état et rendre opérationnel, le Centre de formation professionnelle de Gao et l’Institut de formation de Diré. Dans le secteur de la santé, 2 Centres de santé de référence (CSRef) ont été réhabilités et les travaux de 3 autres sont lancés. S’y ajoute 17 Centres de santé communautaires (CSCOM) réhabilités et 79 dont les travaux ont commencé. Ces actions ont été renforcées par l’équipement et la dotation en médicaments essentiels de 12 CSRef. Ceux de 201 CSCOM sont en cours dans les régions de Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao. Pour satisfaire les besoins en eau des populations, 30 points d’eau scolaires ont été réhabilités et 42 autres sont en cours. Dans le domaine de l’assainissement, les réalisations ont porté sur le curage du collecteur principal de la ville de Niono (7 kilomètres) et la construction en parpaing de l’un des principaux canaux d’évacuation d’eau de la localité de Diabaly.

L’appui aux activités agropastorales s’est traduit par la distribution de 696 tonnes d’aliments bétail, 3974 caprins, 1920 kits vétérinaires et 706, 4 tonnes d’engrais aux ménages les plus vulnérables des régions de Mopti, Tombouctou et Gao. En plus de ces actions relatives à l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base, le projet a conduit des activités visant à améliorer la bonne gouvernance, à travers une démarche participative et inclusive de révision des Plans de développement économique, social et culturel (PDSEC) des communes d’intervention. Ainsi, 13 PDSEC ont été révisés au cours de cette période. Selon la coordination du projet, les besoins en investissements socio-collectifs et en investissements productifs des communes seront financés dans les limites de l’enveloppe budgétaire du projet, au cours du semestre et des années à venir. L’ensemble de ces actions a coûté 2, 3 milliards de FCFA.

Dans une perspective à court terme, le projet prévoit la réhabilitation de la gare routière de Gao, la construction du tronçon Tonka-Diré. Les quais de Bamba et Tonka seront également réhabilités. Des ouvrages seront réalisés sur l’axe routier Nonia-Ansongo-Labbézanga. Quelques sous projets socio-collectifs et sous projets productifs communaux seront financés. Compte tenu des leçons tirées du vécu et de l’insécurité dans la zone d’intervention du projet, les prévisions en recettes et en dépenses de l’année 2016 ont été révisées à la baisse. Elles s’élèvent à 8, 7 milliards de FCFA contre 11, 7 milliards de FCFA, soit un taux de réduction de 25, 8%.

C.A.DIA

Source : L’Essor

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