Ce regroupement d’organisations de la société civile pense, entre autres, qu’au niveau de AIGE, il y a des similitudes entre les attributions de celle-ci et celles de la CENI de 1997
Après avoir pris part à l’écoute du Conseil National de la Transition (CNT) sur le projet de loi électorale, le 12 mai dernier, en répondant au questionnaire conçu à cet effet, « Modèle Mali » a constaté des avancées apportées. Et en même, il a fait des observations qui sont en phase avec les préoccupations de l’ensemble des acteurs.
Pour partager avec l’opinion nationale et internationale, les remarques faites, le directoire de « Modèle Mali » comme dans ses habitudes, a aminé une conférence de presse. C’était le week-end dernier à l’hôtel Maeva de Bamako. La circonstance rencontre a enregistré, autour des professionnels des médias, la présence de quelques responsables de ce regroupement d’organisations de la société civile. Il s’est agi : du Dr Ibrahima Sangho, chef de mission de « Modèle Mali », Abdoulaye Guindo de « Doniblog », Mamadou Lassine Diarra du « Consortium ELE », Adam Dicko de « l’AJCAD » etc.
S’agissant des acquis à prendre en compte pour l’organisation de futures échéances électorales, « Modèle Mali » salue : la création de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE) ; l’instauration du mode de scrutin proportionnel en lieu et place du scrutin majoritaire pour l’élection des députés à l’Assemblée nationale ; la possibilité du vote électronique. Aussi comme avancées notées dans ledit projet de loi électorale, il y a la prise en compte des maliens établis à l’extérieur ; le renforcement du genre et le contrôle des dépenses de campagne.
Quant aux observations, « Modèle Mali » pense qu’au niveau de AIGE, il y a des similitudes entre les attributions de celle-ci et celles de la Commission électorale indépendante (CENI) de 1997. Ces attributions font référence : à la composition des deux organes et au mandat des membres qui vont y siéger.
Pour les autres aspects de ce projet de loi électorale, les observations de « Modèle Mali » ont porté sur : le répartition des circonscriptions électorales, le déroulement des opérations de vote et la publication en ligne des résultats.
Toujours dans le souci d’avoir une loi électorale réaliste bénéficiant une large adhésion des acteurs, « Modèle Mali » pense qu’il est nécessaire que les attributions de l’observation électorale soient mieux définies dans ladite loi. De même, elle se réjouit du fait que la loi mentionne clairement la présence des observateurs à toutes les étapes du processus électoral, y compris aux différents niveaux de centralisation des résultats provisoires et définitifs.
Toujours, concernant le projet de loi électorale, « Modèle Mali » pense qu’elle doit prendre en compte aussi les débats entre les candidats avant les premiers et seconds tours de l’élection présidentielle ; l’alternance des genres sur les listes de candidats et le vote des personnes vivant avec des handicaps autres que physiques.
Diakalia M Dembélé
Source: 22 Septembre