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Produire de l’électricité à partir de gaz naturel : Le mali, pionnier dans l’énergie de demain

Les premiers essais de Petroma se sont révélés concluants à Bourékabougou, localité située à une cinquantaine de kilomètres de Bamako, dans le cercle de Kati, où l’électricité a été produite grâce à l’hydrogène naturel, sans émission de CO2. Une première en Afrique, voire dans le monde.

gaz de schiste

Situé, seulement,  à une profondeur de 107 mètres, cet hydrogène est pur à 98%. D’après les études sismiques à réflexion haute résolution, appelées sismiques peu profondes, faites par la société Petroma dans son bloc 25, ainsi que les tests sur le débit et la pression du gaz qui sort déjà, le gisement renfermerait d’importantes réserves.

Notre compatriote Aliou Boubacar Diallo, président de Petroma est le promoteur de cet important projet d’avenir pour notre pays. Il est diplômé de l’Université de Picardie et connaît, sur les bouts des doigts, le fonctionnement des entreprises. Il a, à plusieurs reprises, procédé au rachat des dettes des pays africains et à la levée de fonds sur les places financières internationales à destination de notre pays, pour investir dans ses projets miniers et gaziers.

« C’est la première fois, dans le monde, que l’hydrogène naturel a été utilisé pour produire de l’électricité. L’essai de production d’électricité avec l’hydrogène naturel, sans émission de CO2, réussi par Petroma, au Mali, augure un nouvel ordre scientifique et industriel pour l’humanité », écrivait, la semaine dernière,  notre confrère, Ismael Aidara, rédacteur en chef du journal « Les Afriques », dans un article intitulé « Mali : Hydrogène naturel, une des clés du nouvel ordre mondial de l’énergie de demain ».

 

Petroma : une entreprise citoyenne

 

Au lendemain de la crise de 2012, toutes les grandes entreprises opérant dans la recherche pétrolière et gazière ont plié bagages. Il s’agit, entre autres, de la multinationale italienne, ENI et de la société pétrolière algérienne Sonatrach…… pour ne citer que ceux-là.

Evoquant « la clause de force majeure », ces multinationales étrangères ont gelé leurs activités au Mali en ne contribuant plus au paiement des taxes superficiaires et des fonds de formation de l’AUREP. La seule société qui ne s’est pas abritée derrière cette clause de force majeure, est celle de notre compatriote Aliou Boubacar Diallo, qui y a mis un point d’honneur. D’après nos informations, d’août 2012 à nos jours Petroma a payé plus d’un milliard de Francs CFA à l’État aux titres des taxes superficiaires et des fonds de formation de l’AUREP. Un geste jugé salutaire, par les employés de l’AUREP.

 

Des opportunités pour le Mali et les Maliens

 

La réussite de ces essais de transformation de l’Hydrogène naturel en électricité par l’unité pilote de Petroma offre de nombreuses opportunités pour notre pays ; mais aussi, pour les Maliens. Elle permettra, en premier lieu, de bénéficier du « crédit carbone ». Car, la production d’électricité à base d’Hydrogène naturel pur n’émet aucune émission de gaz carbonique. Et, en second lieu, de bénéficier de l’électricité à bas coût.

Avec le développement de ce projet de Petroma, le kilowatt d’électricité pourrait être vendu moins cher qu’aujourd’hui. Ce qui ouvre de belles perspectives pour le Groupe d’Aliou Boubacar Diallo et pour le Mali.

L’enfant du pays est en train d’amener le Mali à tracer le chemin de la transition énergétique, enjeu majeur de la prochaine conférence COP21 de décembre à Paris.

Oumar Babi

 Source: Canard Déchainé
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