La salle Marhaba 2 de l’hôtel Salam a abrité, le vendredi 11 mars, la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier de mise à niveau des membres associés du Comité National de Coordination de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (CNCA) organisé en partenariat avec l’USAID et le NDI.

La rencontre était présidée par le ministre Mohamed ag Erlaf, représentant le Premier ministre, Modibo Keïta, empêché. Il avait à ses côtés quatre de ses collègues du gouvernement. Il s’agit du ministre de la Réconciliation Nationale, du ministre de la Justice des Droits Humains, Garde des Seaux, du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Colonel Salif Traoré et du ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré. Outre la présence des membres du gouvernement, on notait également celle du Secrétaire exécutif permanent du CNCA, Inhai Ag Mohamed, du représentant de l’Ambassadeur des Etats Unis au Mali, Andrew Young, du Directeur NDI Mali, Badiè Ima, des membres permanents du CNCA et d’autres invités de marque. Cet atelier de deux jours de la CNCA visait deux principaux objectifs. Il s’agit, d’abord, de l’amélioration du niveau de connaissance et de compréhension de ses membres sur l’Accord et ses enjeux et, d’autre part, leur faire comprendre l’organisation institutionnelle et le fonctionnement du CNCA afin qu’ils appréhendent leur rôle et celui des autres acteurs dans le dispositif. Mais également accroître la visibilité de l’Accord à travers le relais que vont constituer les membres associés bien informés et outillés pour assurer la diffusion de l’Accord dans leurs structures respectives et dans la société de façon générale. Ainsi, deux jours durant, sous la houlette des experts tels que le professeur Baba Berthé, le Colonel major Abdrahamane Baby, Moussa Doudou Haïdara et Lassine Boiré, les différents groupes de travail auront la délicate tâche, d’une part, de faire ressortir le rôle et la responsabilité de la société civile dans la mise en œuvre de l’Accord et, d’autre part, de proposer un plan d’appui/conseil des acteurs de la société civile au Secrétariat permanent pour mieux coordonner la mise en œuvre, en assurant une meilleure inclusivité de tous les acteurs. Dans son discours introductif de l’atelier, le Directeur de NDI Mali, Badiè Ima, a rappelé l’importance de cet atelier dans le processus de sortie de crise. «La signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation par l’ensemble des acteurs du processus de négociation a été un tournant décisif pour le retour de la paix et la réconciliation. La phase de mise en œuvre qui intervient engage l’ensemble des parties prenantes ». Et le Directeur de NDI Mali de paraphraser l’archevêque sud africain, Desmond Tutu, parlant du processus de paix. « Comme notre expérience en Afrique du Sud nous l’a appris, chaque société doit découvrir sa propre voie vers la réconciliation. La réconciliation ne peut pas être imposée de l’extérieur tout comme l’itinéraire de quelqu’un d’autre ne peut nous conduire à notre destination, la solution doit être la nôtre » a-t-il- cité. Mohamed Naman Keita

Source: 22 Septembre