Le programme de travail et le budget 2015, pour une première année de mise en œuvre du projet prévoyaient 177 activités à réaliser. Au 31 décembre 2015, le niveau d’exécution se présente comme suit : 32 totalement réalisées, 26 en cours de réalisation, contre 59 non réalisées, soit un taux de réalisation technique de 49,57% pour une exécution budgétaire de 23,30%.
L’annonce a été faite le jeudi dernier au cours de la 2ème session du comite de pilotage du Procej, dans la salle de conférence du département de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction citoyenne.
La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le premier responsable du département, Mahamane Baby, en présence des membres statutaires, consultatifs et observateurs du Projet de développement des compétences et emploi des jeunes (Procej)
Ce taux de réalisation, selon le ministre Baby, s’explique en grande partie par le retard pris dans le recrutement du cabinet qui devait gérer les trois composantes de la composantes 3 et le démarrage tardif de certaines composantes comme la formations par apprentissage de type dual et la formation décentralisée de courte durée.
Ainsi, le budget prévisionnel 2016-03-31 du projet s’élève 10 176 177 265 FCFA. Ces chiffres ne sont que des objectifs qui doivent être concrétisés par l’engagement de tout un chacun, mais particulièrement les départements ministériels directement concernés, des agences d’exécutions et des directions techniques.
Pour sa part le ministre Baby, premier responsable du département de l’Emploi a donné l’assurance de veiller personnellement à l’atteinte de ces résultats.
A ses dires, la mise en œuvre de ce projet constitue une contribution majeure à l’atteinte des objectifs du président de la République et son gouvernement en matière de promotion de l’emploi des jeunes.
C’est pourquoi le ministre Baby a invité les membres du comité de pilotage du programme à faire des observations utiles pouvant aider à améliorer le programme de travail ainsi que le budget proposés.
La rédaction