L’École nationale d’administration (ENA) sise à Kati Sananfara abrite depuis hier des sessions simultanées de formation sur les procédures nationales de passation, d’exécution, de contrôle et de règlement des marchés publics et des délégations de service public.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le représentant du président de l’Autorité de régulation des marchés publics et des délégations de service public, (ARMDS) Mohamed Traoré. C’était en présence du président de l’Organisation patronale des entreprises de constructions du Mali (OPECOM) Boubacar H. Diallo et du directeur général des marchés publics et des délégations de service public, Soïbou Mariko.
Au total ce sont cent-cinq agents du secteur privé, dont les membres de l’OPECOM qui sont concernés par les présentes sessions de renforcement des capacités sur les procédures nationales de gestion de la commande publique. «Ces formations sont financées à 100% par l’ARMDS en vue de renforcer les capacités de nos entreprises.
À cet effet, l’inscription était aussi ouverte à toutes les entreprises du BTP sans aucune exception», a expliqué le directeur de l’OPECOM. Boubacar H. Diallo a souligné que les ressources humaines sont au cœur de la stratégie d’entreprise pour lui apporter une valeur ajoutée face à la concurrence, et quand les compétences augmentent, les entreprises prospèrent.
Selon le responsable de cette organisation patronale, la valorisation des ressources humaines a pour objectif d’apporter à l’entreprise le personnel nécessaire à son bon fonctionnement.
Pour sa part, Mohamed Traoré, représentant le président de l’ARMDS, a indiqué que la maîtrise des textes et du processus de préparation des offres est un passage obligé pour tous les entrepreneurs désirant exceller dans un domaine aussi évolutif que la commande publique.
C’est dans cet état d’esprit, en vue de mieux renforcer les capacités de l’ensemble des acteurs de commandes publiques, que l’Autorité a initié ces sessions de formation. Selon Mohamed Traoré, les traitements des recours non juridictionnels portés auprès du Comité des règlements des différends (CRD) révèlent, très souvent la nécessité d’une meilleure maîtrise des règles de fonctionnement et du mode de saisine du CRD par les membres du secteur privé.
Babba B. COULIBALY