Binthily Communication en collaboration avec depechesdumali.com, le quotidien Les Echos et la Rentrée Littéraire a organisé samedi dernier au centre culturel La Gare une cérémonie de remise du Prix Feu Oumar Diallo pour les jeunes journalistes. Ainsi, Boubacar Sanagré, journaliste au journal sahelien.com a été nommé gagnant de la 1ère édition.
La rencontre s’est déroulée en présence de Mr Birama Konaré, directeur général de Binthily Communication, Mr Ibrahima Aya, directeur exécutif de la rentrée Littéraire, les familles et proches du feu Oumar Diallo.
Lancé du 18 janvier au 18 février dernier, ce prix vise à rendre un hommage à feu Oumar Diallo, un jeune journaliste décédé en décembre 2016, à l’âge de 27 ans. Il s’agit aussi de promouvoir les talents des jeunes journalistes de la presse écrite et les étudiants en journalisme de moins de 30 ans en récompensant l’excellence d’articles. Ainsi, parmi les 11 postulants au concours intitulé « le rôle de la jeunesse dans le renouveau de l’Afrique », c’est Boubacar Sangaré, journaliste au journal sahélien.com qui a été choisi par les membres du jury composés de Dramamne Aliou Koné, patron de la Maison de presse, Alexis Kalambry, directeur de publication au journal Les Echos et David Dembélé, journaliste au journaldumali. En plus d’une enveloppe de 500.000 FCFA, le lauréat, Boubacar Sangaré effectuera également une formation pratique d’un mois au journal Les Echos et depechesdumali.
Dans son discours de bienvenue, Mr Ibrahim Aya, directeur exécutif de la Rentrée Littéraire a souligné que ce qu’il faut surtout retenir, c’est que ce concours de presse s’inscrit en droite ligne dans le cadre de la rentrée littéraire 2017 qui s’achève ce 25 février. « Il faut aussi savoir qu’il y a un lien entre la rentrée littéraire et le journalisme. Un des terrains communs, c’est la critique qui fait parti des combats de tous les journalistes, sans laquelle la littérature n’existe pas non plus », a expliqué Mr Aya.
Il a ensuite salué les organisateurs de la cérémonie pour qui, cette manifestation est une fierté qui honore la mémoire du feu Oumar Diallo, un jeune journaliste qui a dédié sa vie au métier du journalisme.
Pour sa part, Mariam Diallo, a, au nom de la famille du Feu Oumar Diallo salué les organisateurs de ce prix. Selon elle, cette cérémonie n’est pas seulement triste, mais elle est aussi un jour célèbre pour les jeunes journalistes maliens. « Parce que, l’organisation de cette remise de prix, honore non seulement la mémoire de mon frère, mais contribue également à la promotion des jeunes talents ».
C’est pourquoi, Mme Diallo, sœur du feu Oumar Diallo invitera les jeunes journalistes a beaucoup lire (nécessaire pour le métier) et à avoir pleine d’humilité dans l’exercice du métier journalistique.
Selon Birama Konaré, directeur général du Binthily Communication, Oumar était ce frère, cet ami et ce collègue qui avait beaucoup de projet, et un jeune journaliste chevronné, dont ses textes étaient danses et incisifs. « Oumar s’était fixé comme mission de dénoncer les lacunes de notre système démocratique, social voire familiale. Il était aussi la voix des sans voix et de celles et ceux qui sont fragiles. Cette générosité de cœur et d’âme, il l’a partagé sur le lieu du travail. Toujours patient, il faisait parti de ces collègues qui arrivaient toujours à détendre l’atmosphère en temps de pression même quand l’actualité était lourde », s’en souvient-il.
Mr Konaré dira ensuite que depuis sa tragique disparition, les cœurs sont restés très serrés. « C’est pourquoi, il est important pour nous de poursuivre sa mission. Et c’est également pour cette raison que nous avons le prix feu Oumar Diallo pour stimuler la production journalistique », explique-t-il.
Le directeur de Binthily Communication a aussi expliqué que l’organisation du prix Oumar Diallo est également une façon de promouvoir la littérature et de susciter l’esprit critique chez les plus jeunes. « Nous avons voulu ainsi encourager les jeunes talents du Mali et leur permettre de bénéficier d’un prix et d’une formation d’un mois au sein de 2 organes de presse : Les Echos et depchesdumali », a ajouté Mr Konaré.
Enfin, Mr Konaré a remercié la rentrée littéraire du Mali pour son association dans la mise en œuvre de ce prix désormais annuel, avant de citer en guise de conclusion un poème de Victor Hugo ‘’demain, dès l’aube’’ extrait du recueil du poème les contemplations.
Djibril Kayentao
Source: 26 Mars
