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POINT D’HISTOIRE : Un monde en flammes

A l’aube du 16 juillet 1945, une lueur plus brillante que la lumière de mille soleils illumina les déserts du Nouveau-Mexique. Un savant, témoin de l’évènement, s’écria en pleurant : «Mon Dieu, nous avons créé l’enfer». Nous sommes entrés dans une nouvelle ère de l’histoire-la dernière peut-être. Ce livre cherche à décrire notre monde en flammes. Le feu a deux vertus principales : purifier, ou détruire. Le monde a brûlé auparavant, mais seulement dans un sens restreint.

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Aujourd’hui la terre entière est devenue notre voisinage, et tous ses points peuvent être atteints en quelques heures par avion et en quelques secondes par les ondes. Cette proximité augmente la tension et les dissensions.

Ainsi, quand les flammes de la guerre et de l’anarchie éclatent, elles franchissent les frontières nationales et culturelles pour dégénérer en conflits immenses. Le monde entier est agité d’émeutes, de démonstrations, de terreurs, de guerres et de  rébellions qui mettent en péril la civilisation elle-même.

Mon but n’est pas de présenter dans cet ouvrage tous ces feux changeant et variant avec la rapidité d’un kaléidoscope, mais plutôt d’examiner la cause des tensions et des conditions qui les nourrissent.

Les journaux, la télévision et la radio nous rapportent les crises multiples de notre époque. Sans cesse, nous nous posons cette question : Pourquoi ? Quelle est la cause de tout cela ? Qu’arrive-t-il à notre monde ? Pouvons-nous-nous faire quelque chose ?

Certains économistes partent de l’idée que l’incendie du monde est dû à des inégalités financières. «Redistribuons les richesses du monde, disent-ils, et nous aurons résolu nos problèmes.». Mais, comme l’a dit Justice Whittaker : «Même une répartition des richesses ne résoudrait pas ni n’allégerait pour longtemps les problèmes humains qui nous oppressent.»

Les politiciens pensent que la cause de la tension mondiale est politique et que si nous pouvions parvenir à une bonne volonté et à une amitié générale entre toutes les nations, nous arriverons à aplanir nos difficultés.

Les Nations- Unies ont essayé désespérément de faire justement cela. Et, cependant, l’ONU se montre presque aussi inefficace que l’ancienne Société des Nations. Les diplomates ignorent l’évidence que la diplomatie internationale est une suite de rêves brisés, de promesses cassées et de traités non tenus.

Les éducateurs de leur côté supposent que la raison de la tension mondiale est le manque de connaissance ; ils pensent que si nous pouvions simplement instruire l’homme, la paix pourrait descendre sur la terre. Ils disent que si l’homme connaissait mieux, il agirait mieux.

Dans l’ouvrage «Le  Suicide de l’Occident», qui cherche à démontrer la signification et le but du libéralisme, James Burnham déclare que cette ambition de l’éducateur oublie complètement certains faits : l’Allemagne, une nation ayant une haute culture, a produit un Hitler, un Himmler et un Goebbels qui, lui, possédait un doctorat en philosophie.

Burnham montre que les hommes cultivés ont des désirs profonds, des envies, des impulsions, des passions et une frénésie de puissance qui ne disparaissent pas sous l’effet de quelque procédé d’instruction.

Les sociologues, eux, assurent que le milieu ambiant, les conditions misérables de vie telles que les taudis et les régions rurales pauvres sont un sol fertile pour le mal et les agitations. Ici, de nouveau, Burnham a raison quand il di que ce milieu ambiant néfaste continuera d’exister car tout substitut se détériorera inévitablement de la même manière.

Un quartier de taudis n’est pas seulement formé de maisons tombant en ruines. Les mauvais quartiers peuvent être détruits, mais les mêmes personnes sont toujours là pour en créer de nouveaux.

En effet, un des plus grands problèmes sociaux que nous rencontrons maintenant se situe dans les quartiers externes, dans les villes satellites. Nous commençons à nous rendre compte que le problème est plus profond que le milieu mauvais qui nous entoure.

Dans ce livre, ma thèse est fondée sur la philosophie biblique de l’homme et de l’histoire. Plus, j’ai voyagé dans le monde, plus j’ai acquis la conviction que la révélation biblique de l’homme, de son origine, de sa condition actuelle et de sa destinée est juste. Ce livre prête intentionnellement à controverse.

J’espère que certaines des choses que j’ai écrites vont choquer les lecteurs, les faire sortir de leur apathie et leur faire prendre conscience de la réalité de la situation désespérée dans laquelle nous vivons individuellement et socialement.

Billy GRAHAM

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