Choguel Maïga a une position tranchée sur la question de l’Accord de paix. Il a aussi affiché une ferme volonté de rectifier la trajectoire de la Transition en mettant en son cœur la justice et la lutte contre la corruption. En plus de cela, il est attendu sur les chantiers des réformes politiques et institutionnelles, la lutte contre la corruption, mais surtout rattraper le grand retard accusé dans l’organisation des élections avant la fin du 1er trimestre 2022.
Face à ce personnage et ses convictions, l’ex mouvement rebelle armé ne semble pas rassuré quant à l’application de l’Accord de paix. Une position bien connue et qui irrite d’ores et déjà la CMA, qui s’inquiète de l’avenir de cet accord.
Il s’agit là d’un point de fixation qui explique le communiqué de la CMA qui exige des garanties solides avant de donner son accord pour une quelconque participation au Gouvernement Choguel.
C’est dire que le Premier ministre désigné par le M5-RFP aura la balle dans son camp pour rassembler les maliens autour d’un idéal.
Ousmane Tangara
Source: Bamakonews