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PRETENDUE FUITE DU DAF ET DE DISPARITION D’ARGENT A LA CMDT : De l’intox

Chassez le naturel, il revient au galop, dit-on. Ce dicton sied vraisemblablement avec les détracteurs du PDG de la CMDT, dont leur volonté de nuire la réputation à l’homme est devenue une idée fixe. Après avoir échoué à prendre de façon frauduleuse l’instance suprême des cotonculteurs, plus pour des besoins électoralistes que pour le développement de la filière, le détracteur-en-chef semble encore adopté une autre stratégie : celle de la calomnie, de l’intox et des campagnes de dénigrement dont le dessein est de mettre en mal la CMDT avec les autorités actuelles.

Cette fois-ci, ce n’est pas sa personne, mais la hiérarchie financière. Accusé à tort d’avoir détourné 70 milliards.
Qu’en est-il de la ristourne ? La CMDT à ce jour n’a reçu aucun paiement de ristournes ni du port de Dakar ni de Bolloré. Et les responsables mettent quiconque aux défis d’apporter la preuve formelle. Et c’est cette somme pharaonique que la CMDT est accusée à tort d’avoir détourné. Selon leur farce, les origines de l’affaire remonteraient à 2014. Il affirme la main sur le cœur que l’entrepreneur de transit français, Vincent Bolloré, a accordé aux travailleurs de la CMDT des ristournes dont ces derniers ne voient toujours pas la couleur. A ce jour, ces fonds cumulés sont évalués à 70 milliards de francs CFA. Le pactole, toujours selon leur affirmation, serait dans des comptes bancaires sécurisés à la BDM-SA. Le voile se lève enfin sur les prétentions des détracteurs de la Cmdt. Aux services d’un homme et de ses ambitions électoralistes, ces calomnies dont le dessein inavoué est de salir la réputation d’un homme, ont pour but de mettre le PDG à dos avec ses employeurs et les travailleurs de la holding. Et les voiles commencent à se laisser sur leur connexion interne. L’intéressé dont nous tairons le nom, selon nos recoupements, serait en état de démence et a menacé de tirer à bout portant sur un de ses collègues dans un vocal récent. Après plus d’une année de traitement aux frais de la CMDT, ajoutent nos sources, il est sur le point d’être licencié, ce, après le quitus de l’inspection du travail et conformément aux conclusions du conseil disciplinaire. On lui reproche en plus d’être désobligeant et agressif envers ses collègues et sa hiérarchie, en témoigne ses vocaux envoyé via réseaux sociaux après avoir reçu une lettre d’explication pour les faits qui lui sont reprochés : véhiculer des fausses informations sur l’entreprise en violation de l’accord d’établissement et le règlement intérieur de la CMDT.

PELERINAGE : Les agences et le ministre en froid

Une assemblée générale discrète a été organisée le samedi passé au Centre islamique de Hamdallaye par des agences de voyage mécontentes de leur sort. Rien n’a filtré des conclusions de cette assemblée, mais on sait que le ministère des Affaires religieuses est pointé du doigt par certains professionnels du voyage. On se souvient des mesures restrictives prises par le gouvernement contre les mauvais comportements de certaines agences de voyages. Les multiples souffrances subies par les pèlerins sont à l’origine de ces mesures dont le but est de mieux protéger les clients victimes du secteur privé des voyages.

Depuis avril dernier, les agences de voyages candidates au transport, à l’hébergement et à la restauration des pèlerins maliens doivent réunir des préalables : être régulièrement inscrites au registre de commerce, justifier d’une ancienneté d’au moins cinq (5) ans, posséder l’agrément de l’IAATA, autrement dit l’Association internationale des transports aériens, entre autres mesures de précaution. Cela est évidemment une mauvaise chose pour certains voyagistes qui avaient jusqu’ici bénéficier du manque de suivi gouvernemental.

C’est ainsi que des agences de voyage regroupées au sein d’un collectif de 57 membres ont animé une conférence de presse le 29 avril. Ces agences devraient bénéficier de 20 pèlerins au minimum et 600 au maximum par agence de voyage, 300 pèlerins au minimum et 600 au maximum par agence ou groupement d’agences de voyage. Selon le directeur général de la maison du hadj, le quota n’appartient pas au privée mais au gouvernement, et les autorités saoudiennes ne reconnaissent pas les agences de voyage. C’est pourquoi une commission nationale de suivi et évaluation des agences privées a été mise en place par le ministre des Affaires religieuses.

Cette commission est composée de 13 membres et présidée par le directeur de la maison du hadj avec son adjoint en appui qui assure la répartition des quotas. Les agences qui n’ont pas eu de quota ne remplissent pas les conditions qui vont du paiement des impôts, ou au fait d’avoir un siège. A en croire les responsables de la Maison du Hadj, certains voyagistes frustrés sont persona non grata en Arabie Saoudite. Par ailleurs, la commission est habilitée à apporter des changements dans la clé de répartition des quotas. On ne sait pas si la réunion du samedi dernier avait quelque chose à voir avec les agences exclues.

Ce qui est sûr, c’est que les organisateurs du pèlerinage à la Mecque font leur travail au détriment des fidèles. Il y a eu plusieurs cas de procès pour abus de confiance visant des promoteurs d’agence de voyages. Même dans la filière gouvernementale, tout n’est pas clair. Le coût élevé du prix du pèlerinage est un facteur de mécontentement pour de nombreux fidèles. Certains musulmans préfèrent partir de leurs propres moyens au lieu de donner des millions à un intermédiaire ne faisant que réunir de la paperasse.

STD

La Sirène

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