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Presse écrite et internautes malsains : Indignons-nous de nous-mêmes !

Nous ne pouvons que nous en prendre qu’à nous-mêmes, obnubilés de nos présences sur les sites, n’importe comment et à n’importe quel prix. Ces internautes qui en réalité ne sont que de lâches politiques tapis sous leur servile anonymat, s’en prennent contre tout ce qui ne bouge en leur faveur.

Au commencement, c’était les kiosques et les droits de réponses. Tout le monde trouvait son compte, dans le respect et la courtoisie.
L’accès à l’Internet et le fou désir de se faire lire ‘’publicitairement’’sur les sites, a tué le journal papier qui n’est presque plus acheté et les kiosques où, ils sont vendus, sont depuis laissés à la merci de vilains titrologues. Mais la solution est sous nos pieds, à portée de nos mains, en faisant comme les plus célèbres d’entre nous, que personne ne rencontre sur le net. Pour autant, ces journaux ont-ils perdu leur leadership ? Non, bien au contraire, alors n’est-il pas temps de prendre un peu de recul avec ce haro sur les sites d’internet? Revoyons donc nos copies par rapport à la manière dont nous inondons nous-mêmes les sites de nos articles. A moins que, les gérants des sites, ne trouvent les moyens de nous vendre nos journaux sur ces sites qui deviennent sincèrement trop dégoûtants en raison des insanités d’internautes que nous lisons tous les jours, internautes qui ne sont en réalité que des politiciens peureux, incapables d’attaquer de front, des hommes et des femmes qui écrivent sur leurs activités, et quelques fois, leurs hommes de mains. Nous les connaissons pour leur esprit maléfique, nous les connaissons aussi par leur propension à croire et à faire croire, que chaque fois qu’un journal écrit pour ne pas leur faire plaisir, de crier aux journalistes ou aux journaux vendus. Dieu merci, ici au Mali, nous avions par un passé pas très lointain soutenu des hommes politiques qui, n’ont jamais versé le moindre franc. Ils se connaissent et savent ce que nous disons. Nous signons et persistons, les internautes doivent acheter avant de lire pour déverser leurs nauséabondes salissures.

Sory de Motti

source : La Nouvelle Patrie

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