L’ancien ministre de la Justice sous IBK, Me. Malick Coulibaly, prépare en silence sa candidature à la présidentielle à venir. Celui qui s’était engagé dans la lutte contre la petite corruption veut se battre pour ses convictions politiques. Selon certaines indiscrétions, il aurait pris un siège dans l’ACI 2000, au cœur du quartier d’affaires de la capitale. Et de façon régulière, un comité de volontaires faisant parti de sa formation politique se réunit pour discuter des actions à mener.
Le Tcredo de l’ancien ministre de la Justice est de juguler la corruption à travers des mesures pratiques qui ont surtout fait leur preuve ailleurs. Au moment où le Burkina Faso vient d’autoriser le paiement électronique des contraventions, on n’entend plus parler des quittances introduites par Malick Coulibaly. Le président Assimi Goïta n’en a pas parlé, encore moins son ministre de la Sécurité. Sous la transition, on n’a jamais pris des mesures concrètes sur le terrain pour combattre la petite corruption, celle que la population vit et ressent douloureusement dans sa chair et dans son âme. On peut se demander ce qui ne va pas au juste pour que les autorités actuelles n’emboitent pas le pas au Burkina Faso sur cette
les pratiques de la petite corruption, privant les caisses de l’Etat de l’argent. Selon certains observateurs, la première plaie de l’économie malienne se trouve dans cette petite corruption, notamment au niveau du
règlement des contraventions de la circulation routière à Bamako comme à l’intérieur du pays. Mêmes des soutiens de la transition connus pour leurs vidéos sur les réseaux sociaux attirent en vain l’attention des autorités sur ce problème.
Les Maliens ne doivent pas attendre que Malick Coulibaly soit président de la République pour que cette loi soit appliquée. En dehors de l’apport économique, la restauration des quittances pour tous les usagers de la route est une mesure civisme. Les usagers en infraction pourront aisément payer à l’Etat ce qu’ils lui doivent sans quitter les lieux de l’infraction. Dans l’impossibilité de le faire, ils doivent avoir l’opportunité de s’acquitter de leur devoir au poste de police ou dans les locaux du service de répression.
Ce qui est une évidence, beaucoup ont estimé que Me Malick Coulibaly a été un bon ministre de la justice. Or, il est connu de tous, que la justice est une plaie béante du Mali. C’est pourquoi, d’aucuns estiment que s’il s’y met à la tâche, avec le soutien de quelques cadres intègres du pays, il arrivera donc à séduire l’électorat malien. Cela, si l’actuel prince du jour n’est pas candidat. Et pour
ceux qui savent lire entre les lignes, tout porte à croire qu’il le sera
Affaire à suivre
A.D
La Sirène