“La fièvre électorale, c’est au niveau de la classe politique. Les populations vaquent à leurs affaires; on a constaté d’ailleurs, en tout cas à Bamako ici une faible mobilisation de l’électorat. Je pense que les gens sont préoccupés par des problèmes de survie quotidienne, et leurs préoccupations premières ce ne sont pas les élections. On ne sent pas vraiment qu’il y a une fièvre, il y a une attente énorme des populations donc par rapport à ces résultats. Les gens n’y croient plus du tout, ils ne pensent pas que ça va changer fondamentalement quelque chose”, a indiqué pour sa part Issa Ndiaye, le président de l’association malienne Forum civique.
A l’en croire, cette indifférence des populations s’explique par la situation sociale qui règne dans le pays.
“Certains sont inquiets des désordres qui peuvent naître des suites électorales. C’était ça un peu la crainte des uns et des autres, parce que les situations est quand même explosive en raison des conditions de vie dramatiques des populations. Donc une étincelle peut mettre le feu aux poudres. C’est un peu cela l’inquiétude des citoyens” a-t-il ajouté.
Source: L’Indicateur du Renouveau