Le ton semble être donné pour la course à Koulouba. C’est ce qui ressort de la visite d’Housseini Amion Guindo en Côte d’Ivoire. Une terre où plus de 65% de la diaspora malienne résident. Donc une conquête salutaire pour l’accession à Koulouba.
Le chemin semble être balisé pour Poulo, qui, après avoir conquis la falaise de Bandiagara et Kénédougou, le président de la Convergence pour le développement du Mali (Codem), Housseini Amion Guindo est allé à Korhogo, Bouaké, Yamoussokro et Abidjan depuis le 3 février.
Une tournée effectuée avec brio. Houssieni Amion Guindo a été accueilli sur la terre Ivoirienne comme un sauveur. Un sauveur lorsque l’on sait que le Mali est à la croisée des chemins. Il faut un homme à la hauteur des défis de l’heure. Pour les Maliens établis en Côte d’Ivoire, M. Guindo en est un d’où leur confiance placée en lui. L’enfant de la falaise de Bandiagara s’est dit prêt à s’assumer.
Il doit avoir les compétences requises car, après 10 ans à l’Assemblée nationale et 6 ans dans le Gouvernement, Poulo est un familier de l’administration malienne. D’ores et déjà, Housseini Amion Guindo dévoile sa vision de la gestion du pays. A ses dires, le Mali ne se construira pas par l’argent encore moins par les diplômes arrachés à Harvard ou à la Sorbonne, mais par l’ancrage social de ceux qui seront investis de la légitimité du peuple. ‘’ Il est temps que notre pays soit confié à ses vrais fils car pour avoir pitié d’un peuple, il faut d’abord le connaitre en profondeur. Celui qui n’a jamais partagé le quotidien des Maliens dans le pays profond n’a aucune chance de cerner les problèmes agricoles, de santé et d’éducation à leur juste valeur’’ a-t-il laissé entendre. Pour Poulo, le Mali doit se réveiller pour récupérer sa place de pionnier dans le concert des nations.
A toutes les étapes, il a rappellé que l’urgence est d’abord sécuritaire. Émerveillé par l’union sacrée au sein des Maliens de Côte d’Ivoire, le président Guindo indique sans ambages que l’espoir est permis. ‘’ Le Mali a besoin de tous ses fils où qu’ils soient. La situation ne relève pas d’une fatalité, mais plutôt d’un incident de parcours qui doit nous servir à forger un nouveau Malien et un nouveau Mali. Nous devons avoir à l’esprit que les difficultés ont précédé les grandes nations tout comme les grands hommes. Le Mali ne manque pas de fils soucieux de son devenir. Il suffit juste de réussir pour une fois le casting entre tous ceux qui aspirent à diriger. Nos choix ne doivent être dictés que par l’intérêt supérieur de la nation, toute la nation. Sans complexe nous avons notre mot à dire la tête haute avec des références incontestables’’ a-t-il martelé.
Les Maliens de l’intérieur comme ceux de l’extérieur sont avisés que le choix d’un nouveau président doit se faire en fonction de son projet de société et de sa manière de gérer afin de sortir le Mali de l’ornière. Aucune erreur ne doit être tolérée.
Bissidi SIMPARA
Source: L’Alerte