Sortant du lot de par ses qualités intrinsèques, de sa connaissance des rouages de l’Administration et de l’Armée, l’ancien chef d’Etat-major des armées, le général Mahamane Touré, s’il venait d’être choisi pour diriger la transition semble le meilleur des pronostics. De par sa neutralité à l’égard de tous, l’homme n’aura pas du mal à fédérer les forces vives du pays autour de lui.
Les noms des probables éligibles à la tête du pays pour une période de 18 mois enflamment la toile. Cités comme présidentiables, le général Moussa Sinko Coulibaly et l’ex-Premier ministre Modibo Sidibé, s’ils venaient d’être choisi auront du mal à faire l’unanimité à cause de leur appartenance politique. D’autres noms pas tellement connus d’une grande partie de l’opinion publique sont également cités pour occuper le fauteuil présidentiel de Koulouba.
Le choix sera-t-il porté sur eux ? Nul ne le sait, mais une chose est sûre la situation actuelle du pays exige le CNSP à faire le bon choix.
Il est clair que le bon choix est celui-là qui n’est pas novice à la situation du pays, qui la vit et connait les acteurs sur le terrain. Parmi, les noms circulant sur les réseaux sociaux comme probable président de la transition, sort de lot celui du général Mahamane Touré, très connu au sein de l’Armée pour avoir été le chef d’Etat-major et dans le monde de la diplomatie en tant que ancien ambassadeur du Mali au Niger voisin.
Le Général à la retraite ancien CEMGA, ancien Directeur Général de la Douane, pour des gens qui l’ont fréquenté est un homme pieux, intègre, sérieux et compétent. Il a été très bien formé intellectuellement et physiquement. En tant que commando parachutiste (chuteur opérationnel), il a effectué plusieurs formations de par le monde.
En survolant sa biographie, on retient qu’il est diplômé d’Ecole de Guerre à la prestigieuse National Defense University (NDU) de Washington D.C. Il a été intronisé dans le « Hall of Fame » (Hall de la Célébrité réservé aux élèves ayant occupé de très hautes fonctions dans leur pays), de cette même école, en 2017 au cours d’une cérémonie grandiose!
Donnant leurs points de vue sur la transition au Mali, des observateurs indépendants suggèrent que le CNSP fasse le choix de la raison et du bon sens. Selon eux, tout choix portant sur un homme ayant une coloration politique est contraire au souhait de l’opinion publique, très déchue des résultats de la gestion du pays par les politiques.
Ousmane Morba
Source : L’Observatoire