Le Palais de la culture de Bamako a abrité le samedi 31 mai 2014, la cérémonie d’ouverture du premier congrès ordinaire du Mouvement pour un destin commun (Modec). Trois points majeurs étaient inscrits à l’ordre du jour de ce congrès à savoir la situation actuelle du pays, le rapport du bureau national politique du parti et le renouvellement des instances dirigeantes du parti. Le parti prône le dialogue dans la vérité et la transparence entre les parties belligérantes et exige la justice avant la réconciliation. La cérémonie d’ouverture de ce congrès était présidée par le président du Modec, Konimba Sidibé en présence des partis amis et de nombreuses autres personnalités.

 « Il y’a juste un an que nous avons créé le Modec dans le contexte de crise sans précédent que traverse le Mali depuis 2012. Cette crise continue à semer une énorme souffrance et désolation dans notre pays. Récemment encore les criminels du Mnla et leurs alliés djihadistes se sont opposés à la visite du premier ministre Moussa Mara en prenant les armes contre notre peuple. Ils ont froidement assassiné des représentants de l’Etat, tué et blessé de nombreux militaires et civils », c’est en ces termes que le président du Modec, Konimba Sidibé a commencé son allocution.

Avant de souhaiter beaucoup de réussite au président IBK car dit-il, son échec dans le contexte actuel du pays plongera davantage le Mali dans la crise sécuritaire, politique et institutionnelle. Konimba Sidibé a fait savoir que trois points majeurs sont inscrits à l’ordre du jour de ce congrès à savoir la situation actuelle du pays, le rapport du bureau national politique du parti et le renouvellement des instances dirigeantes du parti.

Selon lui, le peuple exprime son impatience par rapport à une rupture claire et indiscutable avec les pratiques de mauvaise gouvernance (le népotisme, la corruption et la mauvaise gestion des ressources publiques de manière générale) et au règlement rapide de la crise. « Ce Mali dont nous rêvons est le Mali de l’unité nationale retrouvée dans la paix et la concorde, le Mali où la sécurité des personnes et de leurs biens sera assurée sur toute l’étendue du territoire, le Mali où la justice est équitablement distribuée, le Mali de l’égalité de chance d’accès à tous service public : éducation, santé, eau, justice, emploi public, etc. Le Mali de l’obligation de rendre compte des dirigeants aux citoyens », a-t-il conclu.

Le parti prône le dialogue dans la vérité et la transparence entre les parties belligérantes et exige la justice avant la réconciliation. Les partis amis du Modec comme le Rpm, l’Urd, l’Unpr, le Cnid Fyt, l’Udd, l’Adm et le Mplus Ramata ont tous souhaité bon vent au Modec.

Aguibou Sogodogo

Source: Lerepublicainmali